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22 juillet 2018 7 22 /07 /juillet /2018 09:37

Les cinq blessures qui t'empêchent d'être toi même...

Je te comprends et je reconnais qu'il n'est pas nécessairement facile de faire face à ce qui nous fait mal.
Voici quelques moyens qui t'indiqueront que tes blessures sont en bonne voie de guérison :

- Ta blessure de REJET est en voie de guérison lorsque tu prends de plus en plus ta place, que tu oses t'affirmer. En plus si quelqu'un semble oublier que tu existes, tu peux être quand même bien dans ta peau. Il t'arrive beaucoup moins de situations où tu as peur de vivre la panique.

- Ta blessure d'ABANDON est en train de se rétablir lorsque tu te sens bien même si tu es seul et que tu recherches moins l'attention. La vie est moins dramatique. Tu as de plus en plus envie de suivre tes projets et mêmes si certains ne t'appuient pas, tu peux continuer.

- Ta blessure d'HUMILIATION est en voie de guérison lorsque tu prends le temps de vérifier tes besoins avant de dire oui aux autres. Tu en prends beaucoup moins sur tes épaules et tu te sens libre. Tu arrêtes de te créer des limites pour toi. Tu es capable également de faire des demandes sans te croire dérangeant.

- Ta blessure de TRAHISON est en voie de guérison lorsque tu ne vis plus autant d'émotions au moment où quelqu'un ou quelque chose vient déranger tes plans. Tu lâches prise plus facilement. 
Je précise que lâcher prise signifie arrêter d'être attaché aux résultats, arrêter de vouloir que tout se passe selon notre planification.
Tu ne cherches plus à être le centre d'attraction. Lorsque tu es fier de toi suite à un exploit, tu peux être bien même si les autres ne te reconnaissent pas.

- Ta blessure d'INJUSTICE est en voie de guérison lorsque tu te permets d'être moins perfectionniste, de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique à toi même.
Tu t'accordes le droit de montrer ta sensibilité, de pleurer devant les autres sans perdre le contrôle et sans peur du jugement des autres.

J'espère que la découverte de tes blessures t'apporteront beaucoup de compassion pour toi même et que cela t'aidera à atteindre une plus grande paix intérieure en vivant moins de colère, de honte et de rancune.

Lise Bourbeau "Les cinq blessures qui t'empêchent d'être toi même"

5 blessures qui t'empêchent d'être toi même
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Published by rendezvousbienetre
14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 15:56

« Pourquoi pleures-tu ? dit l'Ange.
- Parce que j'ai perdu quelqu'un, répond l'enfant.
- Tu es triste parce qu'il a quitté ta vie ? demande l'Ange.
- Oui. Maintenant je ne le verrai plus.
- C'est triste de ne plus voir quelqu'un ?
- Oui, parce qu'il ne sera plus près de moi, parce que jamais plus il ne m'écoutera, parce que jamais plus il ne veillera sur moi.
- C'est donc triste juste par rapport à toi ?
- Oui, c'est triste par rapport à moi.
- Et lui, crois-tu qu'il soit triste ?
- Euh… non. Lui, il souffrait trop. Son corps était trop malade. Au moins, maintenant, il ne souffre plus. Il est mieux là-haut.
- Pourquoi ce “au moins” ? Au moins quoi ? Au moins… par rapport à toi ?
- Oui. Lui, il ne souffre plus. Mais moi, je souffre.
- Non ! dit l'Ange. Toi, tu pleures sur toi-même.
- Ce n’est pas vrai, rétorque l'enfant. Je pleure parce qu'il va me manquer.
- Ah… Ça me plaît d'entendre cela “Il va te manquer”. Mais toi, crois-tu que tu vas lui manquer ?
- Oui, au début. Après, il sera dans la joie. Il va retrouver les parents et les amis qui étaient partis avant lui et il m'oubliera.
- Quel chagrin !!! dit l'Ange. Tu pleures donc parce que tu as peur qu'il t'oublie. Crois-tu qu'on peut oublier une personne comme toi ?
- Oui, si ailleurs c'est mieux…
- Est–ce que l'Amour qu'on porte à quelqu'un peut s'oublier ?
- Non, répond l'enfant.
- Est-ce que l'Amour que quelqu'un nous a donné peut s'oublier ?
- Non, affirme l'enfant.
- Tu l'aimais, toi, cette personne ?
- Oui, plus que tout.
- Elle t'aimait, tu crois ?
- Oui, mais des fois je me dis que si elle m'avait vraiment aimé, elle ne m'aurait jamais quitté, elle aurait lutté plus fort.
- Toi toi toi…. Tu ramènes tout à ta petite personne, dis-moi ?
- Non ! Ce n'est pas vrai.
- Alors dis-moi….. Que crois-tu que c'est “la mort” ? demande encore l’Ange.
- La mort c'est quand on quitte son corps et qu'on retourne au Ciel.
- Pourquoi quitte-t-on son corps ?
- Parce qu'il est trop fatigué ou trop malade ou parce qu'on a eu un accident…
- Qu'est-ce qui retourne au Ciel alors ?
- L'Esprit…. C'est l'Esprit qui retourne au Ciel. Le corps, lui, il reste sur Terre dans une tombe.
- Donc, l'Esprit peut vivre sans le corps. Peut-être que le corps ce serait un peu comme un vêtement qui le recouvrirait pour lui permettre d'évoluer sur la Terre. Hum !!! Tu crois que c'est ça ?
- Oui, c'est ça.
- Donc, l'Esprit, ce serait un peu comme tout l'Amour et les sentiments que cette personne a partagé avec toi, et le corps ce serait un peu comme le vêtement qu'elle aurait voulu ou dû porter à ce moment-là, pour vivre à cette époque-là ?
- Oui.
- Si tu avais à choisir, préfèrerais-tu garder auprès de toi l'apparence du corps de cette personne ou préfèrerais-tu garder l'Esprit aimant qui vivait “dedans” ?
- Sans hésitation, c'est l'Esprit qui m'a aimé que je garde. C'est lui que j'aime.
- C'est sans hésitation ?
- Oui, sûr.
- Te sens-tu encore aussi triste maintenant ?
- Non, j'ai compris que je pleurais la fin d'une apparence près de moi et que l'Amour qui m'aimait, dans cette apparence, était plus important.
- Pourquoi c'est plus important ?
- Parce que l'Amour ne s'oublie jamais. Quand on reçoit de l'Amour, on ne l'oublie jamais. Quand on reçoit une parole gentille, un vrai sourire, on ne l'oublie jamais.
- C'est vrai …. Mais pour le fait qu'il soit parti en te laissant seul sur le chemin…. cela te rend toujours aussi triste ?
- Non, je vais me débrouiller avec le corps que j'ai et l'Esprit que je suis. Je sais que tous nos bons moments sont en moi pour toujours. C'est comme une Force en moi maintenant.
- Vraiment ?
- Oui, vraiment. C’est aussi vrai qu’il va me manquer. Ici, c'est pratique d'avoir un corps parce que l’Esprit ne se voit pas. Ça ferait trop bizarre de parler à quelqu'un d'invisible….
- Oui, dit l'Ange en rigolant.
- Et puis, je vais tous les jours lui envoyer des pensées d'Amour comme ça il saura que je veux garder le contact.
- Et lui, tu crois qu'il va t'envoyer des pensées d'Amour ?
- Oui, parce qu'il m'a aimé et qu'il m'aime pour toujours.
- Au fait, pourquoi pleurais-tu tout à l'heure ?
- Oh … ce n'est rien. J'avais oublié qu’une personne qui nous avait aimé un jour, nous aimerait pour toujours. Ce n’est pas la mort qui pourrait l'empêcher.
- Vrai de vrai, dit l'Ange. La mort c'est juste comme une porte qu'on passe pour entrer dans une autre “pièce” de la Vie. L'avantage par rapport à la “naissance” sur Terre, c'est que, de l'autre côté, c'est toujours pour vivre dans la joie. Enfin…. quelquefois, on y trouve les quelques affreux qui ont laissé beaucoup de méchancetés ou d'horreurs sur cette terre mais, ne t'inquiète pas, des Anges hautement qualifiés et spéciaux, les bloquent dans un coin en attendant qu'ils acceptent de changer et de faire amende honorable. Au fait, la personne que tu ne pleures plus, elle était gentille, au moins ?
- Oh oui ! Très gentille. Je l'aimais tellement.
- Je le savais, dit l'Ange. Je voulais juste te le faire dire pour que tu en sois certain. D'ailleurs… Je crois bien entendre qu'elle t'envoie plein d'Amour et d'encouragement pour tout ce que tu es dans la vie. Crois-tu que cela soit possible ?
- Oui dit l'enfant. Plus rien ne nous séparera jamais. Tu peux lui dire combien j'ai été bête de tant pleurer, d'avoir cru que j'avais été abandonné. Tu peux lui dire que je suis heureux qu'il ne souffre plus et que je l’aime énormément. 
- Mais… Tu viens de le lui dire toi-même, répond sereinement l'Ange. Il te suffisait d'y penser très fort et la pensée a aussitôt rejoint le Cœur de celui à qui elle était destinée. C'est beau la Vie, non ?

 

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Published by rendezvousbienetre
12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 22:13

 

L'inconscient une face cachée de notre esprit, qui a enregistré tous les événements de notre existence. L'inconscient n'a pas d'âge.

Témoin de notre passé, il façonne notre avenir. Il est mémoire du tout, du corps autant que du cerveau.

L'inconscient est semblable à une lettre incompréhensible, cryptée, qui pourtant, programme l'avenir.

Il contient les conflits de la petite enfance qui demeurent bien vivants, donc actifs dans le psychisme de l'adulte.

 

L'inconscient communique en langage codé:

 

· actes manqués

· lapsus

· symptômes

· répétition de conduites d'échec

· rêves

 

Tant qu'on ne prend pas conscience du caractère répétitif, maladif de nos échecs, ils se rappellent à nous sans pitié.

Ils insistent jusqu'à ce qu'on réalise qu'ils sont autant de messages à déchiffrer.

Les symptômes physiques (maux de ventre, migraines, ...) ou psychiques (échecs, inhibitions, angoisses) commémorent des blessures secrètes, des traumatismes.

Ils nous disent qu'à un moment donné de notre vie un événement (parfois anodin mais déclencheur) a creusé une faille en nous.

Ils sont des parties de temps... figées, cristallisées, qui exigent d'être reconnus. 

Il faut évacuer la valeur émotionnelle de l'événement traumatisant (ce qui est différent d'en parler) afin de libérer le stress qu'il contient et qui nous rend répétitif.

Si on ne peut pas changer le passé on peut apprendre à le lire autrement.

En fait, nous croyons que nous ne changeons jamais mais que nous devenons plus conscient de nous-même, donc plus ouvert à ressentir la joie autant que la peine.

Celui ou celle qui apprend à dialoguer avec son inconscient, sera en mesure de prendre véritablement sa place et de se réaliser pleinement.

 

Reperer vos mécanismes d'auto-sabotage :

Un dialogue intérieur négatif : critique, jugement, excuse, etc.

Un sentiment de frustration, d’inquiétude, d’indécision, de confusion, de compulsion, …

Une situation problématique qui se répète …

Un seul de ces facteurs indique la présence de l’auto-saboteur. Mais bien entendu, ils sont corrélés : le discours intérieur négatif entretient le sentiment désagréable, ce qui va amener une situation problématique à se répéter encore et encore jusqu’à ce que le mécanisme d’auto-sabotage qui l’a déclenché cesse enfin.

Et pour faire cesser ce mécanisme, il est nécessaire de comprendre que :

Derrière les histoires que raconte l’auto-saboteur, il y a des fausses croyances, des croyances limitantes sur vous, sur les autres, sur la Vie…

L’auto-saboteur est un mécanisme fondé sur la peur. C’est pour cela que vous ne vous sentez pas bien dès que vous adhérez à son discours.

Ce n’est pas ce que dit l’auto-saboteur qui est important mais pourquoi il le dit. À la base de l’auto-saboteur, il y a des besoins insatisfaits, notamment un besoin d’acceptation. Il y a un appel à l’Amour, il y a un vrai message à écouter.

Même si ce mécanisme d’auto-sabotage semble s’opposer à Vous, il y a une intention positive à la base. C’est seulement sa manière d’agir qui n’est plus appropriée. Et c’est Vous qui l’avez créé comme cela. C’est donc à vous de le recréer autrement.

 Comment vous libérer de l’auto-sabotage

Dans cette partie, vous allez découvrir les 3 types d’auto-saboteur , mais surtout, par quels moyens simples, comment vous pouvez vous libérer de son emprise.

 

Reprenez maintenant les situations où vous avez repéré qu’il y avait un mécanisme d’auto-sabotage en oeuvre et répondez à ces questions :

S’agit-il d’un auto-saboteur de type “Victime” ? Ressentez-vous de la culpabilité ? Êtes-vous résigné ? Avez-vous l’impression d’être victime de personnes, d’évènements ? Ou que vous n’avez pas de chance ? Avez-vous l’impression d’avoir tort ?

S’agit-il d’un auto-saboteur de type “Bourreau” (ou persécuteur) ?  Vous sentez-vous en colère ? Êtes-vous dans la critique ou le blâme ? En voulez-vous à quelqu’un pour ce qui vous arrive ? Avez-vous l’impression d’avoir raison ?

S’agit-il d’un auto-saboteur de type “Sauveur” ? Vous sentez-vous supérieur aux autres ? Êtes-vous gentil ou sympathique pour plaire aux autres ? Avez-vous plein de “bonnes” raisons de faire ce que vous avez fait même si ce n’est pas aligné sur vos valeurs ou vos désirs profonds ?

Plus vous savez de quel type est cet auto-saboteur, dans quelle situation il se manifeste et comment il fonctionne, moins il a de pouvoir sur Vous. C’est la première clef pour vous libérer de l’auto-saboteur : le voir. Si vous le voyez, c’est que vous êtes conscient, et c’est aussi que vous n’êtes pas l’auto-saboteur.

Environ 50 % du travail nécessaire pour vous libérer de l’auto-sabotage consiste juste à observer ces mécanismes, car vous cessez alors de vous identifier à ceux-ci. Cette pratique a aussi l’avantage d’être la plus simple.

La prochaine fois que votre auto-saboteur reviendra, pour vous critiquer par exemple, contentez-vous juste de l’écouter. Ne dites rien ou juste “Ah bon ?”, restez présent et souriez-lui. Vous verrez que ce dialogue interne s’arrête tout seul quand il n’est pas alimenté, mais juste observer.

L’exercice qui consiste à donner un petit nom à votre auto-saboteur va aussi dans ce sens : si l’auto-saboteur a un nom, c’est qu’il n’est pas Vous. De plus, cela va vous aider à le repérer la prochaine fois qu’il viendra vous raconter ses histoires. Et si vous avez choisi un nom humoristique alors cela indique vous cessez de prendre ses histoires au sérieux, l’emprise de votre auto-saboteur interieur va en être sérieusement diminuée.

Bien entendu, en fonction du type d’auto-saboteur auquel vous avez à faire, vous allez lui donner un nom différent. Vous devriez donc avoir au moins 3 noms correspondant aux 3 types d’auto-saboteur. Comprenez : il n’y a qu’un mécanisme d’auto-sabotage, mais votre auto-saboteur peut avoir bien des visages.

 

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Published by rendezvousbienetre
23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 15:51

Cette sensation de paix que vous ressentez maintenant révèle que vous avez pris la bonne décision.

Ce n’est peut-être pas la plus juste pour certains, ou la plus logique pour d’autres. En fait, ce n’est peut-être même pas la meilleure. Pourtant, il est clair que c’est la décision qui vous rend heureux, celle qui réunit vos valeurs, votre essence et vos sentiments…

Vous n’êtes le choix de personne, vous êtes votre propre priorité. Et pour cela, au moment de prendre chacune de vos décisions, écoutez votre cœur. Parce qu’il n’existe pas de bon chemin, mais plutôt un chemin qui vous rend heureux.

La vie, c’est choisir. De ce fait, nous passons une grande partie du temps à pratiquer l’art de la prise de décisions : café ou thé, ascenseur ou escaliers, l’appeler ou ne pas l’appeler, prendre ce train ou le laisser passer...

Faire un choix peut procurer les mêmes sensations que celles qui accompagnent un saut dans le vide. C’est un geste pour lequel on a besoin d’une grosse dose de courage et de responsabilité.


La bonne décision n’existe pas, seule existe la volonté d’être heureux.

Henry James a écrit un conte exceptionnel intitulé Le Coin plaisant. Dans le conte, il nous présente Spencer Brydon, un jeune homme qui, après avoir obtenu le succès et la fortune aux États-Unis, rentre chez lui en Angleterre.

Dans la solitude de sa maison à présent vide, il se demande s’il a bien fait, si le choix de laisser ses racines et les siens avait été le bon.

Au milieu de ce doute existentiel, surgit soudain son alter ego, cet autre moi qui lui révèle, peu à peu, ce qu’il serait devenu si jamais il n’était pas parti.

Le doute que l’on a en se demandant si on a pris ou non la bonne décision est quelque chose qui nous accompagnera toujours.

Alors, comme nous l’enseigne Henry James dans ce conte, prendre une décision vient d’abord de notre coeur, mais derrière le choix, on fait intervenir la responsabilité. 

De l’émotion, on passe à la raison et, par-dessus tout, à l’obligation d’être des architectes de nos propres chemins.

Il n’y a pas toujours de bonnes décisions ou des chemins avec des néons qui nous montrent où le bonheur nous attend chaque jour.

La décision la plus sage est celle qui nous offre la paix, celle qui accompagne notre conscience et qui, à son tour, nous invite à continuer à prendre des décisions logiques par rapport à ce que nous sommes.


L’art de prendre de sages décisions avec le cœur

Nous savons maintenant qu’au moment de prendre une décision ou une autre, les émotions sont comme nos étoiles au milieu d’un océan de doutes.

Vous aimerez donc savoir aussi que la structure cérébrale qui dégage le plus de lumière durant ce processus est l’amygdale.

Un désir ne change rien, mais avec une décision, tout commence.

L’amygdale a des centaines de connexions dans tout le cerveau. C’est une structure fine et fascinante qui agit comme une petite sentinelle capable d’évaluer toutes stimulations, toute pensée, expérience ou événement conscient ou inconscient.

Après cette analyse, l’amygdale émet un jugement, une décision qui, plus tard, sera analysée attentivement par notre cortex frontal.

Puisque nous savons que nous prenons beaucoup de nos décisions par la “voie émotionnelle “, voyons à présent comment nous pourrions faire en sorte que celles-ci soient un peu plus sages, plus justes et responsables.


Solutions pour prendre des décisions

Pour être heureux, il faut prendre des décisions et être capable d’aller au-delà de la limite de la peur. C’est quelque chose qui peut nous paraître parfois très compliqué, car décider, c’est aussi devoir laisser des choses derrière nous.

Quand notre cœur nous demande d’aller de l’avant et que survient la peur, nous devons alors rationaliser cette crainte et la comprendre.
De l’émotion, nous passons alors à la raison, parce que c’est la logique et la pensée consciente qui doit nous inviter, courageusement, à faire tomber les murs de nos peurs.

Quand vos émotions vous indiquent un chemin en particulier, demandez-vous si vous êtes réaliste. C’est une question que vous devez vous faire à vous-même, rien qu’à vous et à personne d’autre. Si vous voyez cela faisable et si cela vous rend heureux, ne laissez rien ni personne vous empêcher de le faire.

Acceptez la possibilité de l’échec. Tolérez et assumez qu’il est possible que les choses ne se passent pas bien, mais comprenez aussi que pour trouver le chemin du bonheur, plusieurs choix sont nécessaires. C’est juste une porte qui vous donnera accès à plein d’autres chemins.

L’art d’être heureux, c’est savoir décider chaque jour en étant d’accord avec la voix de notre cœur, et en acceptant nos erreurs pour trouver peu à peu nos chemins vitaux et notre paix intérieure.


 

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 10:21

Redouter d’être quitté, trompé, de rester seul ou de s’engager… Dans les plis et replis de nos amours sont toujours tapies des craintes. Plus ou moins envahissantes, plus ou moins handicapantes. Leur influence dépend de notre degré de sécurité intérieure.

Certains s’engagent sur la pointe des pieds, d’autres vivent sous la domination du monstre aux yeux verts, ainsi que Shakespeare dépeignait la jalousie, d’autres encore osent à peine respirer pour ne pas faire fuir leur aimé. Ce peut être une grande peur, qui envahit, retourne, ravage. Ou une petite, qui chuchote, grignote, somnole. Dans tous les cas, elle est là, présente, indissociable de l’amour, en dépit des dénégations et des jolies histoires que l’on se raconte pour s’apaiser.

« En amour, les peurs sont proportionnelles aux attentes, explique Vincent Estellon, professeur de psychopathologie clinique à l’université Paul-Valéry de Montpellier et auteur des Sex-Addicts et des États limites (PUF, “Que sais-je ?”). Le partenaire amoureux a toujours, dans le couple, une fonction d’objet complémentaire. Inconsciemment ou pas, nous attendons de lui qu’il nous comprenne, nous devine, nous soutienne narcissiquement, qu’il apaise nos angoisses ou accueille notre colère. »

Accepter le risque

Surtout lorsque l’avenir est incertain, que le monde gronde, que l’on a l’impression que les liens sociaux et familiaux se délitent de plus en plus rapidement. « Je reçois de nombreux jeunes adultes en consultation, témoigne la psychologue et psychanalyste Catherine Audibert, auteure entre autres de L’Incapacité d’être seul (Payot). Et je suis étonnée de voir combien la plupart d’entre eux sont angoissés et redoutent de souffrir en faisant le mauvais choix de partenaire. Parmi les patients plus âgés, d’autres peurs sont exprimées : rester seul, se faire manipuler, dominer, être trompé… On oublie que l’amour est toujours un risque, car tout amour contient en lui-même le risque de la perte. C’est pour cela que peur et amour sont indissociables, et c’est ce qu’il nous faut aussi accepter pour pouvoir aimer. »

Les cabinets de thérapeutes regorgent d’histoires de déception, de trahison qui se concluent sur un « on ne m’y prendra plus » douloureux et parfois honteux. Ce sont aussi des histoires en forme de rendez-vous manqué ; des rencontres où l’on se garde bien de se donner, par crainte de se faire « voler » ; des choix trop « raisonnables » de partenaires ; des projections amoureuses imaginaires qui nous évitent d’affronter notre réalité et celle de l’autre ; des sabotages, parfois conscients, pour « fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve », comme le chantait Jane Birkin sur des paroles de Serge Gainsbourg.

 

Toutes ces histoires prennent racine dans nos liens affectifs premiers. Et ce passé constitue une ligne de partage, certes pas toujours nette ni toujours immédiatement identifiable, entre la sécurité et l’insécurité affective. Plus le passé est marqué par la perte, l’abandon, la négligence ou encore l’intrusion et la  manipulation, moins les attachements sont sécures. « La configuration première des liens amoureux se tricote dans l’enfance, détaille Vincent Estellon. Ce qui s’est noué dans les liens affectifs familiaux constituera le socle narcissique sur lequel l’enfant se développera. De là naîtra, ou pas, le sentiment que l’on est aimable, respectable et que l’on peut faire confiance. »

Catherine Audibert rappelle que, selon le pédiatre et psychanalyste britannique Donald.W. Winnicoot, la capacité de l’enfant à être seul en se sentant en sécurité (ni abandonné ni « empiété ») détermine en grande partie la façon dont il aimera plus tard. « Sans cette sécurité, la peur de la solitude entraîne un rapport à l’autre de l’ordre du besoin plus que du désir ; a contrario, la peur d’être envahi provoque, elle, des comportements d’évitement et de fuite. »

Être au clair avec son passé

Plus l’angoisse d’abandon ou d’intrusion est forte, moins la sécurité affective intérieure sera solide. « D’où l’intérêt de savoir où l’on en est avec son passé, affirme Yves Mairesse, gestalt-thérapeute. Car ce qui n’est pas identifié se rejoue indéfiniment dans nos relations affectives. Dans chaque rencontre, il y a des éléments implicites et explicites. C’est dans l’implicite que vont se rejouer les enjeux d’attachement inachevés. Et ce qui est complexe et paradoxal, c’est que nous allons autant chercher à réinterpréter un passé, aussi insatisfaisant ou douloureux soit-il, qu’essayer de nous en affranchir. D’où la nécessité de nous pencher sur la façon dont nous avons été regardés, aimés, bousculés ou sécurisés afin de repérer ce qui se répète dans notre présent affectif. »

(Re)trouver la force en soi

Amour vrai : 5 signes qui ne trompent pas 


Le mystère, la peur, l’aventure, le désir, le sentiment d’exister pleinement : cinq critères pour aider à mieux cerner ce qu’est l’amour vrai.

Pour Yves Mairesse, il est également indispensable « de repérer nos manques et nos besoins, et d’accepter de les regarder en face ». Sans la connaissance de notre vulnérabilité, pas de sécurité possible. D’abord, parce que le fait d’identifier nos peurs permet de ne pas être totalement sous leur joug ; ensuite, parce que la conscience de soi est le seul grain de sable capable d’enrayer la machine à répéter les scénarios négatifs.

Quel est le type de partenaire que je recherche ou que je fuis ? Quel est mon comportement problématique (pour moi ou pour la relation), récurrent (jalousie excessive, dépendance affective ou sexuelle, ruptures choisies ou subies en série…) ? Autant d’interrogations qui nous remettent en position de sujet, donc de force. Elles peuvent être posées dans le cadre d’un travail thérapeutique, mais pas seulement.

Isabelle, 39 ans, qui a longtemps été, selon ses mots, une « serial plaquée », a décidé de muscler son autonomie affective comme on musclerait son corps, avec volonté et discipline. « Plutôt que de me précipiter sur un nouveau “partenaire pansement”, j’ai réfléchi à ce que j’aimais faire, aux gens que j’aimais fréquenter, et je me suis fait un programme de bien-être en solo. J’ai pratiqué pendant un an ; au début, j’ai pris sur moi, c’était de l’ordre du sevrage, et puis j’ai pris du plaisir à me faire du bien. Je fréquente un homme formidable depuis un an, c’est chacun chez soi et ça me va très bien pour l’instant. » D’autres décident, une fois le lien noué, de faire part de leurs peurs à leur partenaire. « Oser les dire, dès lors que l’on a un peu confiance en lui, et accueillir les siennes, renforcent le sentiment d’intimité, donc de sécurité », constate Yves Mairesse, qui insiste également sur l’importance d’apprendre à réguler ses émotions (ne pas les refouler, ne pas les laisser déborder).

Tisser un lien à deux

Catherine Audibert croit aussi dans la magie des rencontres, l’intelligence du couple qui peut apaiser les peurs, aider à guérir les blessures du passé. C’est l’histoire de Louise, 53 ans : « Avant Christian, mon troisième mari, je ne connaissais que les rapports de force ; l’amour, c’était la guerre. Sa bienveillance, sa générosité m’ont désarmée, littéralement. C’est la première fois que j’expérimente la confiance. Pas en moi, pas en lui, mais en nous, et ça fait toute la différence. » En effet, garder à l’esprit que le lien se tisse à deux et apprendre à se positionner comme sujet sont encore les plus sûrs moyens de réduire la peur, de soi et de l’autre, à sa plus petite part.

 

Quatre styles d’attachement

Dans la théorie de l’attachement, élaborée par le psychiatre et psychanalyste John Bowlby (1907-1990) après les travaux du pédiatre et psychanalyste Donald W. Winnicott (1896-1971), et enrichie par la psychologue Mary Ainsworth (1913-1999), figurent les principaux profils d’attachement affectif. À chacun de reconnaître le sien.

L’attachement sécure. Les émotions ne sont pas envahissantes ni refoulées, le sujet fait preuve d’autonomie (il a la capacité d’être seul tout en étant tranquille et en y prenant du plaisir). Il est réceptif aux demandes de son partenaire, qu’il ne vit ni comme une menace ni comme une obligation.

L’attachement insécure détaché ou évitant. Évitement de l’intimité, difficulté à se confier, à exprimer ses émotions, à solliciter les autres (aide ou conseil). Les partenaires sont en général perçus comme non intéressés ou non disponibles.

L’attachement insécure préoccupé ou anxieux. L’inquiétude domine, la jalousie ronge, le sujet est hyperémotif, et centré sur ses problèmes ou sur ses craintes (angoisse de la solitude, de l’abandon, dépendance affective et/ou sexuelle).

L’attachement craintif. Le sujet est solitaire par méfiance, par crainte de l’intimité, mais il a besoin d’être rassuré. Il est extrêmement vulnérable au rejet et a du mal à s’affirmer.


Quatre marqueurs de sécurité :

. Le conflit est assu. Il n’est pas récurrent, il n’est ni fui ni provoqué pour intimider ou pour dominer l’autre. Il ne dérape pas.

. Les besoins et critiques sont exprimés. Avec clarté et respect de l’autre. Ils ne font pas l’objet de marchandage ou encore de culpabilisation.

. L’absence de l’autre ne déclenche pas d’angoisse. Chacun a ses intérêts, ses relations, ses moments pour soi, et en retire plaisir et confort.

. La jalousie est raisonnable et raisonnée. Oui au petit aiguillon qui titille le désir ou à la méfiance objectivement légitime (validée par un tiers de confiance), gare à la jalousie envahissante, obsessionnelle et menaçante.

Par Martine Teillac, psychanalyste et psychothérapeute de couple, auteure entre autres de Pour un couple durable (Solar éditions). 

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 10:16

Chacun aspire simplement à être aimé et accepté comme il est.

Votre frère n’aspire qu’à votre amour, mais il ne sait pas le demander. Assurément, il ne sait pas trop ce qu’est l’amour. Donc il demande de l’argent, du sexe ou autre chose. Il tente de vous manipuler pour arriver à ses fins.
Bien sûr, vous ne voulez pas être manipulé. Vous ne voulez pas renforcer ses comportements indélicats en cédant à ses exigences. Mais vous ne désirez pas le rejeter non plus. Alors que faites-vous ?

Vous lui donnez l’amour qu’il désire vraiment. Vous lui donnez ce que vous pouvez lui donner en toute liberté sans vous préoccuper de savoir si vous avez satisfait ses exigences. Vous dites « oui » à sa demande d’amour et « non » à ses manipulations. Vous dites « non », mais vous ne le chassez pas de votre cœur. Vous ne le jugez pas, vous ne vous séparez pas de lui. Vous refusez d’être victime ou bourreau. Vous dites : « Non, mon ami, je ne peux pas te donner ce que tu demandes, mais je trouverai un moyen de t’apporter mon soutien qui nous respecte tous les deux. Je ne te rejetterai pas. Je ne ferai pas comme si tu étais moins digne que moi. Ton besoin d’amour est aussi important que le mien et je l’honore. »

C’est ainsi que l’amant s’adresse à l’aimée. Il ne dit pas : « Je ferai tout ce que tu veux. » Il dit : « Je trouverai moyen de nous honorer tous les deux. » L’amant est légal de l’aimée. Ils sont l’expression mutuelle de l’amour.

Il est important que vous compreniez ceci. Beaucoup d’entre vous croient que si vous n’acceptez pas les exigences de l’autre, vous n’agissez pas avec amour. Ce n’est pas vrai. Se soumettre aux exigences d’un autre, ce n’est pas s’aimer. Ne placez pas les besoins d’autrui avant les vôtres.
L’amour n’a rien à voir avec le sacrifice.

En revanche, certains d’entre vous croient avoir à dire « non » à tout le monde pour se protéger des offenses et des manipulations. C’est l’autre extrême. Si vous vous obligez à dire « non » à tout le monde, vous ne faites que renforcer votre peur de l’intimité. Vous emmurez votre cœur pour que personne n’y entre.

Seule la personne authentique – celle qui honore sa propre vérité – est capable d’intimité avec l’autre. Seule la personne respectueuse – celle qui honore la vérité de l’autre personne – est capable d’être pleinement elle-même.

Que l’amour remplace vos griefs. Si vous vous sentez attaqué, dites « non » à l’attaque, mais n’attaquez pas en retour.

Plus vous donnerez d’amour, plus vous en attirerez. Cela s’explique parce qu’en aimant, vous restez dans la vibration de l’amour. Au fur et à mesure que vous apprendrez à dire « oui » aux besoins qu’ont les autres d’être aimés et soutenus, leur comportement envers vous ne seront plus motivés par la peur.

Chacun aspire simplement à être aimé et accepté comme il est. Offrez-lui amour et acceptation et il n’aura plus peur. Offrez-les-lui et il n’aura plus besoin de vous attaquer."

Paul Ferrini

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Published by rendezvousbienetre
23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 10:13

L'amour est patient, et tout le reste est impatient.


S’il n’y a pas de patience, il n’y a pas d’amour.

La passion est impatiente, l’amour est patient.

Et une fois que vous comprenez qu’être patient c’est être en amour, qu’être patient, c’est être en prière, alors tout est compris. Il faut attendre et il faut apprendre à attendre.

Il y a certaines choses qui ne peuvent pas être faites, elles ne peuvent que se produire.

Certaines choses peuvent être faites, mais ces choses appartiennent au monde. 
Les choses qui ne peuvent pas être faites appartiennent à Dieu ou à un autre monde, ou quelque autre nom que vous utilisez pour le nommer.

Les choses qui ne peuvent pas être faites sont les seules choses réelles. 
Elles arrivent toujours à vous, vous devenez le réceptacle ultime ; c’est tout le sens de l’abandon.

Devenez le réceptacle ultime… Soyez patient et attendez.

Attendez avec un amour profond, en état de prière, de gratitude – gratitude pour ce qui s’est déjà produit –, et de patience pour ce qui va se produire.

Habituellement, l’esprit humain fait exactement le contraire.

Il est toujours en train de grommeler après ce qui ne s’est pas produit, et il est toujours trop impatient que cela se produise.

Il se plaint toujours, il n’est jamais reconnaissant.

Il est toujours dans le désir, et jamais en train de créer la capacité de recevoir. 
Un désir est futile si vous n’avez pas la capacité de le recevoir.

Osho

 

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Published by rendezvousbienetre
14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 11:49

Et un astronome dit : "Maître, qu'en est-il du Temps ?". 
Et il répondit : 
"Vous voudriez mesurer ce qui dépasse toute mesure et ne se laisse mesurer : le temps. 
Vous aimeriez régler votre ligne de conduite mais encore diriger le cours de votre esprit selon vos montres et vos calendriers.
Et vous souhaiteriez faire du temps une rivière pour vous asseoir sur sa rive et la regarder couler.
Cependant, ce qui en vous est étranger au temps sait que la vie échappe au temps,
Et sachez qu'hier n'est autre que la mémoire d'aujourd'hui et que le rêve d'aujourd'hui est demain.
Et il sait que ce qui chante et contemple en vous vit toujours à l'intérieur des frontières de ce premier instant qui éparpilla les étoiles dans le firmament.
Qui parmi vous ne ressent pas que la force de son amour est sans limite ? 
Et pourtant qui parmi vous ne ressent pas que ce même amour, bien qu'illimité, se condense au centre de son existence, ne pouvant plus donner libre cours à une autre pensée d'amour, ni à un autre geste d'amour ?
Et le temps n'est-il pas comme l'amour, sans césure ni cadence ? 
Mais si dans votre pensée vous devez mesurer le temps en saisons, que chaque saison enlace toutes les autres,
Que chaque jour garde souvenance de sa veille en la serrant fort dans ses bras, et que chaque jour languisse après son lendemain en lui tendant bien loin ses mains."

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 11:10

"J'accepte complètement et sans aucune arrière pensée que tout ce qui s'est produit dans ma vie, et ce qui arrive en ce moment dans mon existence, et tout ce qui peut se produire dans l'avenir me fournit des occasions précieuses pour apprendre et grandir. Personne d'autre n'est à blâmer pour la négativité ou la douleur dont la nature émotionnelle fait l'expérience. Je ne chercherai aucune exception à cette croyance, même quand la cause apparente de mon problème est totalement indépendante de moi. Je chercherai à toujours assumer entièrement ma responsabilité, tout en refusant la culpabilité. Plutôt que de chercher des excuses pour ce qui marche mal, je m'efforcerai de comprendre ce qui se passe, puis chercherai des moyens pour corriger la situation. J'assume la responsabilité entière de mes choix. J'affirme que nulle personne ou situation ne peut me faire sentir inférieur(e), rejeté(e), inadéquat(e) sans mon consentement, et que j'ai le libre choix de donner ou de refuser ce contentement. Je refuse la croyance au hasard, qui est un des principaux mécanisme de déresponsabilisation dans notre culture. Je suis conscient que je crée ma propre réalité par ma façon d'accueillir et d'interpréter les événements de la vie. Je chercherai systématiquement les moyens et les solutions plutôt que les excuses et les refuges.
Je choisirai l'ouverture et le risque plutôt que la passivité et la sécurité. Je choisis de me respecter totalement, en toutes circonstances, quelles que soient les erreurs que je puisse commettre, et d'accorder ce même respect à toute forme de vie - humaine, animale ou végétale - que je rencontre.
Je dis oui à la vie, oui, oui et encore oui."
Pierre Pradervand

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 11:22

Bonjour toi ! Je suis ton enfant intérieur, est ce que je peux te parler?
Je me sens seul. Tu n'es pas là souvent pour moi.
Je sais, c'est ce que tu as appris.
Sauf que maintenant, tu es adulte, et tu peux changer ton rapport avec moi. Je désire que tu m'amènes m'amuser, que tu me fasse rire.
Tout est tellement sérieux avec toi. Ça m'a presque tué.
J'ai besoin de toi, c'est toi le chauffeur du véhicule me permettant de me réaliser.
Tu as laissé les autres m'écraser et, par le fait même, écraser mes besoins et désirs.
Ensuite, tu as poursuivi leurs oeuvres.
Je suis heureux(se) de voir que, maintenant, tu sais que j'existe et que tu reconnais parfois ma présence.
J'ai eu très peur que tu me laisses tomber à nouveau, que tu cesses de m'écouter, que tu cesses de considérer mes besoins et désirs.
Lorsque tu ne m'écoutes pas, je souffre et te le fais savoir.
Tu sais, l'autre jour, quand tu as ressenti un malaise, c'était moi qui attirais ton attention.
Quelquefois, ça fonctionne, d'autres pas. Tu est très fort(e).
Moins tu m'écoutes et plus le malaise est grand.
Si ça fait mal, c'est parce que moi, j'ai mal.
S'il te plaît, reste avec moi, permet-moi d’être.
Sous ma peine se cache ma joie. Sous ma colère, l'amour.
Sous ma peur, la confiance en toi. Ma colère est grande contre toi.
Laisse-moi simplement l'exprimer, laisse-moi te dire ce que ça me fait quand tu m'écrases, quand tu me traites par des noms, quand tu me dis que je suis con(ne).
Tu n'utilisais pas toujours des mots pour m'écraser, mais c'est tout comme.
Laisse-moi te dire ce que ça m'a fait, que tu me dises que je n'ai pas raison de ressentir mes émotions.
Je sais, c'est ce que tu as appris, mais tu peux changer ça.
Laisse-moi te dire ce que ça m'a fait que tu me dises que je devrais plutôt être comme ci ou comme ça.
Laisse-moi aussi te dire ce que ça m'a fait que tu me dises que je devrais ressentir ça plutôt que ceci ou cela.
Je suis en boîte, enfermé, étouffé sous tes croyances, au rancard. Tu sers aux autres.
Comprends que tu n'as aucun pouvoir sur les autres. Tu en as sur toi, et c'est tout.
Tu as le pouvoir de me laisser vivre, de me permettre d'être, de rire, de m'amuser.
Tu as le pouvoir de m'écouter, de me comprendre.
Toi seul, c'est vraiment tout ce que j'ai vécu.
Tu as le pouvoir de m'aimer, de me reconnaître, n'est-ce pas tout cela que tu cherches à l'extérieur?
Est-ce que tu comprends que j'ai besoin de tout ça? Pas des autres, mais de toi.
S'il te plaît ! Je t'en prie, ne me laisse plus jamais tomber, plus jamais.
J'ai tellement de peines. Sans toi, je meurs. Sans toi, je souffre.
J'ai besoin de toi, tellement besoin !

Signé : ton enfant intérieur

Manon Sénécal

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