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  • : Rendez-Vous Coaching et Bien-Être
  • : Coaching de vie - développement personnel.Ce blog est le votre. Des pistes, des lectures et des réflexions mises à votre disposition pour vous aider peut-être à mieux vous connaître, et avancer plus librement dans votre vie. Merci à Vous... rendezvouscoaching.wix.com/energie
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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 07:15


Le problème, ce n’est ni l’autre, ni nous-mêmes ; ce sont les réactions qui se produisent en nous et que nous ne parvenons pas à piloter. Oui, il nous arrive de déraper. Oui, c’est pénible et cela a des conséquences. Oui, cela se répète et se re-répète. Et il n’y a pas de quoi culpabiliser !

Nous ne sommes pas responsables de nos états de défense, nous ne sommes pas non plus limités à nos états de défense.

Ce point est particulièrement important. En effet, nos réactions de défense sont des réactions instinctives qui répondent à un événement perçu comme menaçant. Il n’y a aucun mal à les ressentir. Ce sont des réactions de survie. L’objectif, en revanche, consiste à ne plus passer automatiquement de la réaction instinctive dictée par notre crocodile à sa mise en œuvre. Bref, il est sain de ressentir ces signaux sans pour autant les extérioriser à tous les coups, dans leur forme ou leur intensité originale.

Culpabiliser nous fait souffrir et n’apporte aucune efficacité. L’attitude la plus saine consiste au contraire à « remercier » notre crocodile de la vigilance dont il fait preuve à notre égard et de lui montrer que nous prenons en considération son message d’alerte.

Ainsi, l’objectif n’est pas d’arrêter d’être ce que nous sommes, mais dedevenir davantage qui nous sommes… en mieux !

Le pouvoir des émotions

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 09:24

"Si nous savons accueillir l'imprévisible, nous ouvrir à l'exceptionnel, des miracles surgiront spontanément et nous surprendront plus souvent que nous n'osons l'imaginer."
Jacques Salomé

- Accueillez avec confiance tout ce que la vie vous offre.

- Restez ouvert, souple et disponible au nouveau, au changement, aux opportunités que la vie vous met sur votre chemin, elles ne sont pas là par hasard.

- Ne subissez pas trop longtemps les remous d'une blessure, libérez vous de celle-ci même si cela est très douleureux en regardant autour de vous, de petites merveilles vous tendent les bras. 

- Aidez votre merveilleuse personne à passer des caps difficiles en étant présent à vous-même et en observant chacun des signes que la vie vous offre pour vous libérer.

- Chaque évènement de vos journées vous signale si vous êtes au bon endroit et si vous êtes dans le respect de votre merveilleuse personne, ne les négligez pas, regardez les avec toute votre conscience.

Un accident de voiture : Qui me rentre dedans, ou qui me coupe la route ? Des personnes rentrent trop dans mon espace, je ne sais pas leur dire stop ?


. Une panne d'ordinateur : Plus d'énergie ? Dois-je me couper des autres pour plus être à l'écoute de mon coeur ?


. Une panne d'essence : Mon énergie ou ma santé s'est affaiblie, dois-je me reposer ?


. Impossible de joindre une personne au téléphone ou de passer une commande : Est-il important pour moi de passer cette commande, est-ce mon réel besoin du moment ? Cette personne est-elle une personne bienveillante à mon égard ? 

Lorsque que vous êtes juste avec vous, lorsque vous êtes à la bonne place, lorsque vous respectez la merveilleuse personne que vous êtes, l'abondance arrive indéfiniment et la magie est au rendez-vous. N'en doutez pas s'il vous plait, je l'ai vécu et le vis au quotidien.

Croyez en vous, n'attendez pas des autres les solutions, chassez vos doutes, vos colères, vos rancoeurs, vos jugements et sautez en toute liberté dans votre propre vie avec amour et confiance.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 21:10

La relation à l’autre alors s’éclaire. Je me rends compte que l’autre c’est d’abord moi, moi pour moi-même. L’autre, ce sont tous ces « autres » qui vivent en moi et que je ne connais pas. Mes préjugés que je pensais être des vérités, mes peurs que je pense ne pas pouvoir regarder en face, mes refus face à mes émotions, mon inconscient qui m’agit sans que je m’en rende compte. 

Ces autres par rapport auxquels j’avais peur d’être en relation, ou je n’osais pas, ou je pensais que c’était inutile parce que futile, j’apprends maintenant, tout doucement, à les regarder de face. Alors cet amas de nuages, je le considère, c’est bien moi qui l’ai mis en place. Je le respecte. Je m’installe dans la vision. Une vision aimante. Ces autres qui me constituent, ne sont plus tant séparés de moi. Je me relie à moi. Tout en faisant cela, je constate, que la relation à l’autre, celui extérieur à moi, se modifie.

Je le vois : je vois ce à quoi l’autre s’identifie, ses idées, son passé, un ensemble de mémoires amalgamées. Je ne veux plus le changer, je suis moi-même tout aussi conditionné, à ma manière, par l’histoire que j’ai vécu et que j’ai prise pour personnelle. Voilà, écouter seulement. Je ne me compare plus. Je vois en moi la comparaison s’amorcer, mon besoin d’être reconnu par l’autre. Je vois mes projections et elles sont nombreuses … La relation à l’autre devient une relation dans l’instant. Mais c’est du vécu, c’est du vivant, c’est du maintenant. C’est du vivant.

L’autre est un révélateur de mon monde intérieur, sans avoir besoin de lui surimposer un pouvoir « il a le pouvoir de me révéler ce qui se vit en moi ». L’autre n’a aucun pouvoir sur moi, sauf si je tiens à y croire, alors l’identification me reprenant (elle ne peut me reprendre que parce que je n’ai pas conscience de ce qui se vit en moi, et c’est tout de même une parenthèse importante), de nouveau, je lui ferai porter le chapeau de mes responsabilités : « c’est grâce à lui si je me connais aujourd’hui. »

L’autre me montre exactement ce à quoi je m’identifie.

Dans cette relation dans l’instant, on apprend à s’aimer, mais à s’aimer vraiment, là, sur le vif, quand le jugement cherche à être le maître, quand l’émotion surgit, quand la tristesse apparaît, quand le pouvoir s’impatiente et l’orgueil me mord le cerveau.

La relation à l’autre devient une relation… silencieuse. Car il faut le silence, là, au-dedans de moi, dans ma tête, pour pouvoir écouter vraiment ce que l’autre cherche à dire derrière ses paroles, pour écouter vraiment ce qui se réveille d’inconscient en moi. Dans cette écoute silencieuse, l’autre se révèle, que ce soit l’autre en moi, ou l’autre en face de moi. Dans cette disponibilité à cet autre, ses protections tombent, ses verrouillages se défont, ses fragilités, peines, blessures, croyances, mémoires du passé, peuvent réapparaître, se dire, son innocence peut à nouveau voir le jour, sa profondeur aussi. L’intervention est abolie par le silence même. La relation à l’autre, alors, c’est le risque de s’aimer.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 20:57

Etre ensemble, et l'espace (Entre célibat et mariage)

"Qu'il y ait des espaces dans votre intimité. Les pilliers qui soutiennent une structure sont écartés, et les cordes du luth sont séparées, bien qu'elles frémissent de la même musique" (ND. Walsch - Conversations avec Dieu).



L'intimité authentique exige l'honnêteté, parce que l'honnêteté détruit les illusions découlant de l'empreinte émotionnelle de notre enfance à propos de ce que nous "pensons" qu'une relation puisse être. Une autre différence que l'on peut discerner entre garçons et filles, et, hommes et femmes, est que les hommes et les femmes ont vu leurs illusions enfantines être brisées lorsqu'ils sont "tombés amoureux" et qu'ils sont reconnaissants pour cela. Cheminer dans l'intimité authentique nécessite que nous nous confrontions à nos illusions personnelles concernant les relations à tous les niveaux ; notre relation avec nous-mêmes, celle avec les autres et celle avec ce que Dieu représente pour nous. C'est ce qui rend l'engagement dans la véritable intimité une étape si cruciale dans l'évolution de notre espèce. Les religions et les disciplines spirituelles qui, par toutes les manières nous privent de cette expérience, se dressent entre nous et l'illumination. Sans expérimenter l'intimité authentique avec un autre être humain, l'illumination est improbable. Chaque fois que nous sommes amenés à croire qu'une expérience monastique, célibataire est spirituellement bénéfique, nous sommes induits en erreur, désinvestis et distraits dans notre voyage vers la réalisation de soi et de celle de Dieu.



La pratique du célibat - celle de vivre à l'extérieur de l'expérience intime physique, mentale et émotionnelle avec un autre être - n'est qu'une partie du voyage intérieur, pas "le voyage". La vie monastique est nécessaire pour que nous puissions acquérir le sens de notre propre énergie, de notre Soi. Nous ne pouvons pas avoir une idée claire du Soi tandis que nous sommes empêtrés au sein de notre groupe familial de naissance, et nous ne pouvons pas non plus réaliser cela lorsque nous quittons notre expérience familiale pour entrer directement dans l'expérience d'une relation avec quelqu'un. Il est hautement bénéfique et nécessaire de vivre une vie monastique, dans un état de célibat, pendant une certaine période de notre vie, afin que nous puissions connaître le sens authentique du Soi.



Au cours un célibat transitoire, l'expérience est d'entrer, d'explorer et d'établir une relation authentique avec nous-mêmes. Lorsque nous nous engageons dans une relation physique avec une autre personne sans nous être d'abord donné l'occasion à nous-mêmes d'acquérir un "sentiment de Soi", nous nous perdons inévitablement totalement nous-mêmes au sein de "la relation". "La relation" devient alors tout pour nous. Par conséquent, nous réagissons à l'enfermement de cette situation en "recherchant l'espace chez l'autre". Avoir un sens de l'espace personnel n'est possible que lorsque nous avons un sens du Soi, de notre propre énergie, de ce que l'on ressent en étant dans le monde émotionnellement en étant détaché des autres. Idéalement, cette expérience de célibat - avec l'intention d'acquérir un "sens concret du Soi"- doit être établie et maintenue pendant une période de temps raisonnable avant de s'engager dans une relation intime sur les plans physique, mental et affectif avec l'autre.



Un homme et une femme apportent de l'espace dans la relation entre eux, alors qu'un garçon et une fille, lorsqu'ils sont en relation ensemble, finissent inévitablement par avoir besoin de l'espace de l'autre. Vivre une période de célibat délibérément induite est "la pratique de reconnaître et de maintenir le ressenti de l'espace en soi-même afin d'avoir la capacité d'apporter ce sentiment d'espace au sein de toutes les autres rencontres". Ce sentiment d'espace intérieur est alors amené dans la relation intime consciemment engagée avec l'autre et c'est ce qui donne un tel espace à la relation pour pouvoir respirer. "L'espace" est ce qui donne vie à l'intimité, non pas la fusion.



Une relation intime avec un autre être humain n'est pas possible tant que nous entretenons encore les illusions imprimées en nous par nos parents, la culture, la religion, les systèmes politiques et économiques. L'une de ces illusions est que nous pouvons utiliser une relation comme un moyen d ' "être ensemble". Toutefois, toute personne qui a pris le temps d'explorer une relation avec lui-même sait bien que notre état d'être n'est pas généré extérieurement, c'est une expérience intérieure qui est déterminée par l'état de notre monde intérieur. Nous devons d'abord maîtriser le fait d'être avec nous-mêmes avant de pouvoir être authentiquement avec quelqu'un. Si nous ne maîtrisons pas le fait d'être avec nous-mêmes avant d'entrer dans une relation, nous supposerons qu' "être ensemble" s'accomplit grâce à des choses que nous "faisons". Notre relation ne sera donc pas un état "d'être avec l'autre", mais se caractérisera par "quelque chose que nous faisons lorsque nous sommes ensemble".


C'est pourquoi nous croyons à tort que se marier et avoir des enfants va ajouter quelque chose à notre relation. Par conséquent, chaque fois que nous rencontrerons des obstacles dans notre relation, nous nous demanderons "Ce que nous pouvons faire pour régler nos problèmes". Nous définirons la santé de notre relation par "ce que nous faisons ensemble et combien de choses nous faisons ensemble".



Si nous n'avons pas encore établi le sens du Soi, le sens de l'espace personnel, alors, à chaque fois que le besoin d'espace cherchera à entrer dans notre expérience relationnelle, nous croirons que "quelque chose ne va pas". Nous dirons, "Tu es un peu silencieux… y-a-t-il quelque chose qui ne va pas ?" Ou, "Nous n'avons rien fait ensemble depuis longtemps ... y-a-t-il quelque chose qui ne va pas ?" Dans de tels moments, nous croyons que nos actions sont nécessaires pour remplir tout espace vide qui s'installe dans la relation. Une fois que nous en avons assez de 'faire' et que le vide commence à s'installer dans ces moments de plus en plus immobiles, nous croirons que la relation est terminée.



Renverser ces types d'illusions sur les relations nécessite que nous faisions face aux nombreux aspects des fantasmes que nous avons construits autour de l'amour, du mariage, des relations, du sexe et de tout ce que nous associons avec le fait d'avoir une relation intime avec un autre être humain. Confronter et dissoudre notre fantasme est ce qui nous réveille à l'authenticité. Nous devons dissoudre l'illusion du "Il était une fois" à propos des relations de sorte que nous abandonnions notre intention inauthentique d'utiliser celles-ci comme un moyen de "vivre heureux pour toujours".

Michael Brown

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 20:42

Voici quelques questions parlantes à nous poser. Répondre à ces questions honnêtement permet d'activer la prise de conscience et donc la transformation. Les aborder avec l'intention d'y apporter des réponses que "nous pensons plus matures émotionnellement", c'est manquer l'essentiel. Si nous cherchons sincèrement à grandir alors ce n'est pas le moment de nous tromper. Si nous cherchons sincèrement une véritable rencontre intime avec quelqu'un, nous devons alors nous présenter à chaque moment devant nous-mêmes en étant honnête et authentique.

Ai-je envie d'aimer et d'être avec quelqu'un de spécial ?

Est-ce que je recherche une relation parce que je ressens un mal-être dans le fait de vivre seul ?

Est-ce que je crois que c'est l'autre qui va me rendre heureux ?

Est-ce que je crois que le bonheur peut être réalisé à travers une relation ?

Est-ce que je recherche un mari ou une femme parce que c'est ce qu'il est juste de faire ou que c'est censé être la bonne chose à faire ?

Est-ce que je cherche à me marier parce que je ne veux pas me retrouver seul quand je serai vieux ?

Est-ce que je cherche à me marier parce que c'est ce qui est censé se faire dans ma culture ?

Est-ce que je cherche à me marier parce que mes amis le sont, ou parce que ma famille pense que c'est le moment ?

Est-ce que je ressens un besoin d'avoir des enfants parce que cela va, d'une certaine manière, me compléter ?

Ai-je envie d'avoir des enfants parce que bientôt je serai trop vieux pour en avoir ?

Lorsque nous répondons oui à l'une de ces questions, nous avons un travail intérieur à faire avant d'être prêts pour une relation conscience et intime avec un autre être humain. Répondre par l'affirmative à l'une de ces questions montre que notre intention d'être avec quelqu'un est conduite inconsciemment par nos besoins et nos désirs insatisfaits, par des circonstances extérieures et non parce que nous sommes préparés pour une intimité authentique.

Dans de telles circonstances, nous cherchons un parent extérieur qui puisse aimer notre enfant intérieur, ou nous cherchons un enfant extérieur afin que nous puissions devenir le parent que nous aurions voulu avoir. Ou bien, nous recherchons des enfants extérieurs comme moyen de prendre contact avec notre propre enfant intérieur.

Nous recherchons donc quelqu'un sur qui nous appuyer car nous n'avons pas développé la force émotionnelle qui puisse être notre propre soutien affectif. Nous recherchons une personne qui puisse faire ce que nous sommes censés faire pour nous-mêmes. Dans ces circonstances, entrer dans une relation ne sert qu'à endormir et contrôler temporairement nos besoins et désirs afin que nous n'ayons pas besoin d'y faire face et de nous en occuper.

Lorsque nous sommes des garçons et des filles, nous utilisons les relations comme moyen de nous distraire de l'état authentique de notre propre cœur. Les besoins et les désirs sous-jacents provenant de toutes les questions ci-dessus sont basés sur l'émotionnel. L'intention d'une relation consciente et intime n'est pas d' "obtenir" quelque chose de l'autre, surtout émotionnellement ; il ne s'agit pas de satisfaire nos besoins et désirs. Il s'agit de donner, donner, donner et d'avoir l'intention de donner uniquement sans conditions imposées sur l'amour qui est offert.

C'est la règle d'or :

Lorsque nous entrons dans une relation à cause de quelque chose dont nous avons besoin ou que nous voulons, pour "obtenir", nous ne pouvons expérimenter l'intimité authentique. Nous entrons dans une relation véritablement intime seulement pour donner, non pas pour obtenir. Pour être en mesure d'entrer dans cet état d'être, cela demande que nous "grandissions" jusqu'à ce que nous devenions nos propres parents. Sinon, nous attirons inconsciemment et sommes attirés par des gens qui veulent nous materner et que nous transformons en nos parents. Au moment-même où nous faisons cela, toute intimité s'éteint.

Qui veut être physiquement intime avec ses parents ? Seuls les garçons et les filles ont besoin et veulent que leurs parents prennent soin d'eux. Une relation inconsciente naît du besoin et du désir que quelqu'un d'autre prenne soin de nous. Une relation consciente est un choix d'explorer l'intimité physique, mentale et émotionnelle comme un rite de passage vers une conscience élargie.

Michael Brown

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 20:35

Freud voit dans l’amour passionnel une altération de la personnalité. La philosophie pose préalablement la question : la passion est-elle une erreur ? Nous sommes, bien sûr, en droit de nous interroger : amour et passion sont-ils réellement compatibles ?



Le mot amour est un de ces mots trompeurs qui recouvre plus d’une réalité. Qu’existe-t-il de commun entre le je t’aime d’un couple totalisant soixante ans d’union, celui d’un alcoolique violent avec sa compagne ou encore celui de Roméo et Juliette ? On dit je t’aime à sa femme et on peut utiliser le même vocabulaire pour sa maîtresse. Mais est-ce le même sens, le même contenu, le même comportement ? À quoi sait-on que l’on aime ? Décide-t-on d’être amoureux ? Bref, qu’est-ce qu’aimer ?

Possession et aliénation

On dit tomber amoureux. On fait rarement exprès de tomber. Aussi, nous pouvons supposer que l’amour est un sentiment spontané. L’amour ne se décide pas. D’ailleurs, on ne choisit pas toujours qui on aime, ni le bon moment pour aimer. Le sentiment d’amour nous attrape par surprise. L’être aimé s’impose à nous, presque comme une révélation. L’expression coup de foudre traduit aussi cette notion d’imprévu, de soudaineté. Nous ne sommes pas libres de choisir non plus l’endroit où tomber amoureux. On le ressent, on le découvre. C’est une sensation là encore qui s’impose à nous. De l’ordre de la possession : l’image de l’être aimé emplit nos pensées, nos rêves, nos actes. On perd parfois même objectivité et saine capacité de jugement. Il devient difficile de se contrôler et de se concentrer. L’amour est une forme d’aliénation qui pose la question de la liberté. En effet, les débuts amoureux constituent un changement important. Ce changement assaille, bouscule, voire hypnotise… La fascination amoureuse semble ôter une part de libre arbitre. Antoine de Saint Éxupéry ne disait-il pas :

Aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction…

Le risque de finir en esclavage

La liberté est de l’ordre de l’idéalisation. Et pour Paul Valéry, un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens, qui chantent plus qu’ils ne parlent… Cependant, si on dit de l’amour qu’il permet de franchir des montagnes, alors peut-être libère-t-il aussi de certains obstacles ? Lamartine a mis en garde :

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé…

L’amour serait donc un maître pour qui nous risquons de finir en esclavage. Il est aussi comme une drogue qui apporte les sensations du bonheur ou du plaisir, avec toutefois souvent en contrepartie, une dépendance. En outre, ceux qui font de la séduction un calcul, une stratégie, brise le couple amour-liberté. Combien, dans ce cas, se sentent paralysés, n’osent plus être eux-mêmes par peur du ridicule ou de déplaire à l’aimé ? Beaucoup d’entre nous ont du mal à rester naturels en présence de l’être convoité. Rester soi-même est d’ailleurs une des conditions pour une relation affective capable de s’épanouir. L’amoureux est rarement objectif et la subjectivité nous saute parfois aux yeux, lorsque – par exemple – on se demande ce qu’il peut bien trouver à sa partenaire ! Les psychanalystes nous rappellent qu’on aime pour des raisons profondément inconscientes. Amour et liberté constituent donc, dans leur fondement, un couple assez improbable.

Un retour sur investissement

Nombre d’entre nous n’aiment rien tant que les premiers émois. Ces sujets ont alors tendance à souvent recommencer ! Ils vivent cette période comme une sorte de fascination hypnotique. Nous vivons mieux à deux que seul. La solitude est un choix par défaut pour la plupart. Être deux, c’est forcément devoir faire des concessions mais il s’agit d’une forme d’investissement ! Et le retour sur investissement est sans commune mesure. L’amour partagé à l’épreuve du temps est certainement le seul amour digne de ce nom. Cet amour-là, tout apaisé qu’il soit, repousse les limites du coeur. Kierkegaard au 19ème siècle et Jean Paul Sartre au 20ème siècle ont, de leur côté, insisté sur le fait que l’existence humaine est avant tout liberté. Exister, c’est donc renoncer à choisir pour l’autre. Mais, comme l’écrit pertinemment Christophe Jacob dans son ouvrage “ Choisir sa liberté ”, publié aux Éditions Dangles, le couple conscience/amour ne peut fonctionner que si l’acte de conscience et la volonté de laisser tomber les masques sont réels. Les rôles qui ont été modelés par notre vécu, nos douleurs, nos peurs, nos joies, nos peines, doivent tomber sans concession : c’est une condition absolue. Ainsi, seule l’authenticité permet manifestement d’aimer et de rester libre.


Olivier Perrot

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 20:28

«Tous les saints et sages de tous les temps l’ont proclamé : Nous arrivons seul dans ce monde et nous le quittons seul ». 

La fusion avec autrui est une illusion. Notre désir d’intimité repose sur la souffrance que nous ressentons lorsque nous sommes seuls. Nous essayer d’oublier notre solitude en créant des relations…C’est pourquoi nous nous précipitons dans des relations amoureuses. Essayez de considérer cet aspect de façon claire. En fait, vous croyez que vous tombez amoureux de telle ou telle personne pour sa beauté, son intelligence…etc. Mais là n’est pas la vraie raison. La vérité est que vous tombez amoureux parce que vous ne supportez pas la solitude. Alors vous tombez amoureux pour combler le manque qui est en vous et échappez ainsi à vous-même.

Certaines personnes ne cherchent pas le réconfort auprès d’une personne, mais tombent amoureux de l’argent. Elles sont préoccupées par l’argent, le pouvoir et le prestige comme des politiciens. Voilà une autre façon de fuir la solitude. Si vous observez attentivement votre entourage ainsi que votre propre personne, vous serez surpris de découvrir que toute activité est réduite à une seule et unique cause : la peur de la solitude. Toute autre explication n’est qu’un prétexte. La cause véritable est que vous ne supportez pas votre solitude.

Osho

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 09:59

‎" Il est urgent d’éradiquer ce principe de compétition qui place l’enfant, dès sa scolarité, dans une rivalité terrible avec les autres et lui laisse croire que s’il n’est pas le meilleur, il va rater sa vie. Beaucoup répondent à cette insécurité par une accumulation stupide de richesses, ou par le déploiement d’une violence qui vise à dominer l’autre, que l’on croit devoir surpasser.

Aujourd’hui, on est tout fier lorsqu’un enfant de 5 ans sait manipuler la souris de l’ordinateur et compter parfaitement. Très bien. Mais trop d’enfants accèdent à l’abstraction aux dépens de leur intériorité, et se retrouvent décalés par rapport à la découverte de leur vraie vocation.

Dans notre jeune âge, nous appréhendons la réalité avec nos sens, pas avec des concepts abstraits. Prendre connaissance de soi, c’est d’abord prendre connaissance de son corps, de sa façon d’écouter, de se nourrir, de regarder, c’est ainsi que l’on accède à ses émotions et à ses désirs. Quel dommage que l’intellect prime à ce point sur le travail manuel. Nos mains sont des outils magnifiques, capables de construire une maison, de jouer une sonate, de donner de la tendresse.

Offrons à nos enfants ce printemps où l’on goûte le monde, où l’on consulte son âme pour pouvoir définir, petit à petit, ce à quoi l’on veut consacrer sa vie. Offrons-leur l’épreuve de la nature, du travail de la terre, des saisons. L’intelligence humaine n’a pas de meilleure école que celle de l’intelligence universelle qui la précède et se manifeste dans la moindre petite plante, dans la diversité, la complexité, la continuité du vivant."

 

Pierre Rabhi

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:31
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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 12:16


Ils ne sont ni paresseux, ni «décrocheurs d'école» mais ne peuvent plus se rendre en cours parce qu'ils ressentent une angoisse terrible liée à l'établissement (école, collège, lycée, fac) et à l'environnement scolaire. Ces élèves aiment les études mais sont victimes de «phobie scolaire». Ce trouble anxieux encore méconnu peut avoir des conséquences dramatiques.

Qu'est-ce que la phobie scolaire ?

La phobie scolaire est à différencier de l’angoisse de séparation du petit enfant à l’école maternelle, ou encore de l’absentéisme et du refus scolaire de l’adolescent où la réaction d’anxiété n'est pas présente. C'est une vraie phobie liée à la scolarité. Elle touche les garçons comme les filles, le plus souvent à l'adolescence mais cela peut aussi atteindre de jeunes enfants ou même des étudiants.

Qui est atteint ?

La phobie scolaire touche aussi bien les bons élèves que les moins bons. Le seul point commun est peut-être une difficulté à s'adapter hors de la cellule familiale. Selon les études, 1 à 5 % des enfants scolarisés dans les pays occidentaux souffrent de phobie scolaire.

Quels sont les symptômes ?

Chez les phobiques scolaires, la peur se manifeste par des crises d'angoisse, des attaques de panique, des crises de larmes. Les crises d’angoisse se reconnaissent par des réactions aussi bien psychologiques que physiques (douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, migraines, sueurs froides, cœur qui bat de plus en plus vite...). 

Parfois on assiste à l’aggravation d’une maladie plus ancienne (diabète, asthme, allergie…). D'autres vont faire des insomnies tant l'idée d'aller en cours le lendemain les panique. Plus rarement, les réactions sont si violentes qu'elles entraînent des troubles cardiaques ou des évanouissements.
Enfin, la phobie scolaire peut engendrer automutilation, scarification, dépression, états suicidaires voire suicide.
Il est important de comprendre que le jeune ne simule pas ces symptômes et souffre réellement.

Quels signes évoquent une phobie scolaire ?

La phobie scolaire se traduit par de l'absentéisme, pas toujours détecté. Parfois, le jeune arrive au collège ou au lycée en retard et, pour ne pas entrer en classe, passe sa journée en permanence, à l'infirmerie ou rentre à la maison. Parfois, dès les premières manifestations de la phobie, il ne peut plus du tout se rendre en cours.
Après avoir multiplié les absences, il se trouve bientôt dans l'incapacité totale de retourner en classe. Il refuse alors de sortir de chez lui, parfois même de se lever le matin, renonce à ses loisirs, ne pratique plus aucune activité sportive, ne voit plus ses copains et s'isole de plus en plus.
Ce comportement témoigne d'une véritable souffrance psychique qui perturbe très vite l'équilibre familial. À ce stade, les parents ont déjà tout tenté pour l'obliger à retourner en cours : la douceur, la négociation, les menaces. L'enfant fait ce qu'il peut pour retourner à l'école mais n'y parvient pas.

Quelles sont les causes ?

Les raisons de cette angoisse ne sont pas les mêmes selon les individus et leur histoire personnelle, mais certains facteurs communs sont observés tels qu’une peur excessive de l'échec, du jugement des gens, des professeurs et surtout des autres élèves.
L'enfant peut invoquer la peur d'un prof en qui il n'a pas confiance ou qui le met mal à l'aise. Il peut aussi évoquer un groupe d'enfants qui le persécute ou qui se moque de lui.
La phobie scolaire est souvent liée à une peur ancienne de la mort et de la séparation, quelquefois réactivée par un traumatisme plus récent : pour le professeur Marcel RUFO, pédopsychiatre, «cette pathologie se déclare souvent suite à un deuil survenu dans l’entourage de l’enfant. Celui-ci réagit alors comme s’il y avait une possibilité qu’en sortant de chez lui, ses parents et lui risquent de mourir. » (La revue des Parents, décembre 2002 : la phobie scolaire).

Quelles sont les conséquences ?

Sur le long terme cela peut devenir grave : désocialisation, déscolarisation totale, dépression, conséquences sur l'avenir professionnel et parfoissuicides...

Que faire en cas de phobie scolaire ?

En parler (les parents, les amis, les professeurs, l'infirmière de l'établissement, médecin scolaire ou assistante sociale sont autant d'interlocuteurs possibles) et consulter sans tarder.
Une fois dépistée, la phobie scolaire doit être traitée avec un médecin spécialiste qui proposera ou non une psychothérapie et/ou un traitement médical.
Vous trouverez sur ce site des adresses de CMP, CMPP, Maisons des Adolescents et PAEJ:
phobie-scolaire.wifeo.com/documents/soins.pdf

Le suivi de cours par correspondance n’est en général pas recommandé sauf dans les cas les plus graves. Il est toujours plus utile de se confronter à sa peur, progressivement, en se fixant des objectifs que de la fuir, au risque de ne plus jamais pouvoir mettre le pied à l'école ou même dans un lieu public.

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