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24 octobre 2017 2 24 /10 /octobre /2017 22:30

Ton corps... sais-tu ce qu'il te dit ?

Ton corps te parle sans arrêt, jour et nuit. Malheureusement, comme la plupart des gens sont très peu conscients, ils ne comprennent pas son langage.

Comment puis-je affirmer que le corps parle ?

Parce qu'il est le reflet de ce qui se passe à l'intérieur de nous.

De tous les corps composant le corps humain, il est le plus dense et le plus grossier.
Parmi les trois corps du plan matériel, c'est-à-dire les corps mental, émotionnel et physique, de par sa nature tangible, il est celui dont nous sommes le plus proche.

Lorsque je dis que ton corps te parle, je veux dire que ces trois corps te parlent mais qu'il est plus facile d'entendre le corps physique comparativement au corps émotionnel et au corps mental.

Ça peut prendre cinquante ans à une personne avant qu'elle réalise qu'elle a une façon de penser (corps mental) qui n'est pas bonne pour elle.

Ça peut prendre des mois, voire des années à une personne avant qu'elle se rende compte d'une émotion qui encombre son corps émotionnel et qui finit par produire un blocage.

Il va sans dire qu'une blessure physique ne passe pas inaperçue. L'humain s'en aperçoit très vite bien qu'il lui arrive souvent de se blesser sans même s'en rendre compte, sans en être conscient.

Par exemple, il s'aperçoit tout à coup qu'il y a un bleu sur une jambe ou une égratignure sur une main, et n'a aucune idée d'où ça vient.
D'où l'importance de devenir conscient.

Quand tu es conscient, tu te rends compte rapidement d'une attitude qui te nuit ou de gestes qui te sont nuisibles. 
Tu peux tout de suite y voir et apporter un correctif plutôt que de continuer à souffrir des conséquences de ces gestes ou de cette attitude.

Je te suggère donc fortement d'utiliser ton corps physique pour conscientiser plus rapidement. Voici quelques façons que ton corps physique utilise pour te parler.

TA FAÇON DE T'ALIMENTER

As-tu remarqué que la plupart du temps, tu manges sans vraiment savoir si tu as véritablement faim ? 
De plus, quand tu manges ou quand tu bois quelque chose, est-ce bien ce dont ton corps a besoin à ce moment-là ?

Je te suggère, pendant au moins une semaine, d'écrire tout ce que tu manges et bois à la fin de chaque jour, de te demander si tu avais vraiment faim et si c'est ce dont tu avais besoin. 
Si non, vérifie pourquoi tu as mangé ou bu quand même. 
Souviens-toi que lorsque tu as soif, c'est toujours de l'eau que ton corps réclame.

Si tu réalises que tu manges ou bois souvent par habitude, c'est-à-dire parce que c'est l'heure de manger, parce que tu es supposé manger ou pour ne pas gaspiller quelque chose, ton corps te dit que tu diriges aussi ta vie de cette façon. Il te dit qu'en général, dans les autres domaines de ta vie, tu ne prends pas le temps de t'arrêter pour savoir ce que tu veux vraiment, tu agis par habitude, comme un robot.

Ce n'est plus toi qui diriges ta vie mais ton mental qui a assimilé certaines habitudes et croyances et qui te fait t'y conformer parce qu'autrement ce serait mal de ne pas les suivre.


Si tu manges par émotion, c'est-à-dire que tu as la sensation d'un vide intérieur et tu manges pour tenter de remplir ce vide, ton corps te dit que tu vis des émotions mais que tu ne veux pas leur faire face. 
Tu aimes mieux les refouler, les contrôler et manger ou boire à la place.

À force d'agir ainsi, tu te coupes de plus en plus de ton senti. 
À la longue, quand tu ne pourras plus les refouler, tu auras l'impression de perdre le contrôle d'où la peur de perdre le contrôle. Ton corps te dit qu'il est beaucoup plus bénéfique pour toi d'exprimer tes émotions à la personne concernée mais n'oublie pas que ça doit être fait dans l'amour et non dans l'accusation.

Si tu manges par appétit ou gourmandise, c'est-à-dire quand l'un de tes sens te pousse à manger, bien que tu n'aies pas faim, ton corps te dit que tu es facilement influençable par les autres. 
Tu sais peut-être ce que tu veux, mais tu te laisses convaincre par les autres du contraire.

Comme tu vois, ta façon de te nourrir est très révélatrice au sujet de ton attitude intérieure.

Ce que tu manges est aussi très révélateur. Observe ce que tu manges en faisant le lien avec les qualificatifs que tu mettrais aux aliments. 
Exemple: le café peut être stimulant, les épices piquantes, le sucre une douceur, de l'attention, une récompense, etc.

Ton corps te dit que tu manges ou bois de ces choses, qui ne sont pas nécessaires au maintien de la santé du corps physique, pour compenser un manque soit de piquant, de stimulant ou de douceur dans ta vie.

Maintenant que tu en es conscient, il n'en tient qu'à toi de te donner ce qui te manque plutôt que de faire du transfert dans la nourriture. Tu peux aussi vérifier le degré de ce manque par le nombre de fois où tu as ces besoins.

TES MALAISES ET MALADIES

À chaque fois que le corps physique fait mal, il te dit que ton corps émotionnel et mental ont mal.

Pour être en harmonie, ces trois corps doivent être au service de ton être. Quand tu as mal, c'est que les corps du plan matériel se sont désunis de ton être, ou ton Dieu intérieur, et qu'ils tentent tant bien que mal à diriger ta vie. 
Il leur manque la guidance de ton Dieu intérieur pour mener à bien cette tâche.

Quand toi, ton être veut quelque chose, la vraie fonction de ton corps mental est d'utiliser ses ressources pour manifester ce que tu veux.

Le rôle de ton corps émotionnel est de désirer et de sentir ce que tu veux.

Et ton corps physique est conçu de façon à pouvoir faire les actions en fonction de ce que tu veux. Mais, hélas combien de fois voyons-nous le contraire se produire.


Voici quelques exemples:

• Une personne veut changer de travail ou veut investir de l'argent dans une petite entreprise. 
Elle s'empêche de le faire parce que son mental ramène du passé une mémoire qui est en contradiction avec ce qu'elle veut dans le moment présent. 
Cette mémoire lui dit de ne pas y aller, de ne pas avancer vers ce qu'elle veut car il pourrait lui arriver des imprévus ou des obstacles et qu'elle pourrait le regretter.

Il est certain qu'elle a dû déjà en être témoin ou qu'elle a dû déjà vivre cette expérience à un moment donné. 
Elle a enregistré dans sa mémoire sa perception de cette expérience qui a dû être désagréable. Elle laisse maintenant cette mémoire diriger sa vie au lieu de se diriger vers ce qu'elle veut. 
Et voilà que cette personne se retrouve avec un mal de jambes !

• Une autre personne désire de l'aide, du soutien comme, par exemple, une mère de famille qui a la charge des enfants, de la maison, du budget, etc. 
Elle s'empêche de demander de l'aide, elle se met tout sur le dos car elle croit que cette charge revient à la mère. 
Elle a sûrement appris cela étant plus jeune.

Soit qu'elle croit qu'un homme ne peut pas faire ces choses ou qu'elle ne serait pas une bonne épouse ou une bonne mère si elle ne faisait pas toutes ces tâches. 
Elle se retrouve donc avec un mal de dos. 
Son mal s'aggrave si elle ose demander de l'aide et qu'on la lui refuse car cela vient renforcer ce qu'elle croit: elle doit voir à tout par elle-même.

Cela devient donc de plus en plus un fardeau. 
Il est important de réaliser que cette personne n'a pas mal dans le dos parce que les autres ne la soutiennent pas mais que c'est parce qu'elle croit qu'elle doit tout faire par elle-même pour être une bonne personne.

Cette croyance a pour effet que les autres ne la soutiennent pas. Il nous arrive toujours les choses auxquelles nous croyons ! 
Le corps, dans son intelligence, utilise la partie qui a un lien avec la pensée mentale qui bloque un désir de se manifester.

Comme tu vois par ces deux courts exemples, tu peux devenir conscient beaucoup plus vite grâce à ce qui se passe dans ton corps physique.

Il existe bien d'autres moyens à utiliser pour mieux te connaître tels que la morphologie de ton corps, ta façon de marcher, de te vêtir, de décorer ta maison, de conduire ta voiture, etc.

N'est-il pas merveilleux de constater combien ton corps peut devenir un grand ami dans ta vie de tous les jours ainsi que tout ce qui se passe dans ton monde physique ?

Lise Bourbeau

 

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Published by rendezvousbienetre
1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 09:48

Krishnamurti : Nous allons découvrir ce qu'est l'amour en comprenant tout ce qui, sous le couvert de son nom, n'est pas lui. L'amour étant l'inconnu, nous ne pourrons le connaître qu'en écartant le connu. L'inconnu ne peut pas être découvert par un esprit rempli d'éléments connus. Ce que nous allons faire c'est découvrir la valeur du connu, regarder le connu; et lorsque celui-ci sera vu avec pureté, sans condamnation, nos esprits se libéreront de lui ; et nous saurons ce qu'est l'amour.

Il nous faut donc aborder l'amour négativement et non pas positivement.

 

Qu'est-ce que l'amour pour la plupart d'entre nous ? Lorsque nous disons que nous aimons une personne, qu'entendons-nous par là ? Que nous la possédons. D'où la jalousie, car si nous perdons la personne aimée nous nous sentons vides, perdus. Donc nous légalisons la possession et cet état qui s'accompagne d'innombrables conflits n'est évidemment pas l'amour. L'amour n'est pas du sentiment. Être sentimental, émotif, ce n'est pas aimer car la sentimentalité, l'émotion, ne sont que des sensations. 

 

Le dévot qui pleure sur Jésus ou Krishna, sur son gourou ou sur quelqu'un d'autre, n'est que sentimental, émotif. Il se complaît dans une sensation, laquelle est un processus de pensée, et la pensée n'est pas amour. La pensée est le produit des sensations. La personne sentimentale, émotive, ne peut absolument pas connaître l'amour. Ne sommes-nous pas émotifs et sentimentaux ? C'est une façon d'enfler le moi. Être rempli d'émotion ce n'est certes pas aimer, car la personne sentimentale peut être très cruelle lorsque ses sentiments ne trouvent pas d'échos et ne peuvent pas s'extérioriser. Une personne émotive peut être poussée à la haine, à la guerre, au massacre ; elle peut verser beaucoup de larmes pour sa religion ; mais cela n'est pas de l'amour.

 

Et pardonner est-ce aimer ? Que comporte le pardon ? Vous m'insultez, je vous en veux et je m'en souviens; ensuite, par quelque contrainte ou par le repentir, je suis amené à vous dire: « je vous pardonne ». D'abord je retiens, puis je rejette. Qu'est-ce que cela révèle ? Que je demeure le personnage central, que c'est « moi » qui assume l'importance, puisque c'est « moi » qui pardonne. Tant qu'existe cette attitude du pardon c'est moi qui suis important, et non pas celui qui m'a insulté. Tant que j'accumule du ressentiment ou que je nie ce ressentiment - ce que vous appelez le pardon - ce n'est pas de l'amour.

 

L'homme qui aime n'a pas d'inimitiés et est indifférent à tout cela. La sympathie, le pardon; les rapports basés sur la possession, la jalousie et la peur ; rien de tout cela n'est l'amour, tout cela appartient à la pensée ; et dès que l'esprit est arbitre, il n'y a pas d'amour, car l'esprit ne peut arbitrer que par le sens possessif et son arbitrage n'est que possession sous différentes formes. L'esprit ne peut que corrompre l'amour, il ne peut pas l'engendrer, il ne peut pas conférer de la beauté. Vous pouvez écrire un poème sur l'amour, mais cela n'est pas de l'amour.

 

Il n'y a évidemment pas d'amour si vous ne respectez pas réellement l'« autre », que ce soit votre domestique ou votre ami. N'avez-vous pas remarqué que vous n'êtes pas respectueux, bienveillant, généreux envers les personnes soi-disant « au-dessous » de vous ? Vous avez du respect pour ceux qui sont « au-dessus », pour votre patron, pour le millionnaire, pour celui qui a une grande maison et des titres, pour l'homme qui peut vous faire avoir une situation, pour celui dont vous pouvez obtenir quelque chose. Mais vous donnez des coups de pied à ceux qui sont « au-dessous », vous avez un langage spécial pour eux.

 

Où il n'y a pas de respect, il n'y a pas d'amour; où il n'y a pas de charité, pas de pitié, pas d'oubli, il n'y a pas d'amour. Et comme nous sommes, pour la plupart, dans cet état, nous n'aimons pas. Nous ne sommes ni respectueux ni charitables ni généreux. Nous sommes possessifs, pleins de sentiments et d'émotions qui peuvent être canalisés pour tuer, pour massacrer, ou pour unifier quelque intention ignorante et sotte. Et comment, dès lors, peut-il y avoir de l'amour ?

 

L'on ne peut connaître l'amour que lorsque tout cela a cessé, est parvenu à un terme, lorsque l'on ne possède pas, lorsque l'on n'est pas simplement émotif dans la dévotion à un objet. Une telle dévotion est une supplication; elle consiste à vouloir obtenir quelque chose. L'homme qui prie ne connaît pas l'amour. Puisque vous êtes possessifs, puisque vous cherchez un résultat au moyen de la dévotion et de la prière - lesquelles vous rendent sentimentaux et émotifs - naturellement il n'y a pas d'amour.

 

Il est évident qu'il n'y a pas d'amour s'il n'y a pas de respect. Vous pouvez dire que vous êtes respectueux, mais vous l'êtes pour vos supérieurs, c'est le respect du quémandeur, le respect de la crainte. Si vous éprouviez réellement du respect, vous seriez respectueux envers ceux qui sont le plus bas, comme envers les personnes soi-disant supérieures. Puisque vous n'avez pas cela, vous n'avez pas d'amour.

 

Combien peu d'entre nous sont généreux, cléments, charitables ! Vous l'êtes moyennant bénéfice; vous êtes charitables lorsque vous voyez que cela peut vous rapporter quelque chose. Mais dès que tout cela disparaît, dès que cela n'occupe plus l'esprit et que les choses de l'esprit ne remplissent pas le cœur, il y a de l'amour. Et l'amour seul peut transformer la folie actuelle, la démence du monde. Les systèmes et les théories de la gauche ou de la droite n'y feront rien.

 

Vous n'aimerez réellement que lorsque vous ne posséderez plus, lorsque vous ne serez pas envieux et avides, lorsque vous aurez du respect, de la compassion, de la bienveillance, de la considération pour votre femme, vos enfants, vos voisins et vos malheureux domestiques.

 

On ne peut pas « penser » à l'amour, on ne peut pas le cultiver, on ne peut pas s'y exercer. S'entraîner à aimer, à sentir la fraternité humaine, est encore dans le champ de l'esprit, donc ce n'est pas de l'amour. Lorsque tout cela s'est arrêté, l'amour entre en existence et alors on sait ce qu'est aimer.

 

L'amour n'est ni quantitatif ni qualificatif. Lorsqu'on aime, on ne dit pas: « j'aime le monde entier »; mais lorsqu'on sait aimer une personne, on sait aimer le tout. Parce que nous ne savons pas aimer une personne, quelle qu'elle soit, notre amour de l'humanité est fictif. Lorsque vous aimez il n'y a ni « une » personne, ni « les hommes », il n'y a que l'amour. Ce n'est que par l'amour que nos problèmes peuvent être résolus et que nous pouvons connaître la joie et la félicité. 

 Krishnamurti

 

 

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 09:46

La relation de couple est un processus en mouvement qui passe par différents stades. De la fusion à la relation durable, analyse d’un parcours d’obstacles qui demande ouverture d’esprit et adaptabilité

LES 3 PHASES DU COUPLE ANALYSE

1. La fusion : tu es celui (ou celle) que j’attendais.

Les signes : « Tu es celle que j’attendais » ; « Nous sommes d’accord sur tout » ; « Toi et moi ne faisons qu’un »… Aujourd’hui, toute relation, ou presque, commence par une attraction passionnelle. C’est l’amour intense, la « symbiose », d’après les psychologues Ellyn Bader et Peter T. Pearson. Pour les amoureux, chaque éloignement est un déchirement et chaque expérience partagée l’occasion de se découvrir de nouveaux points communs : il semble évident que l’on était faits pour se rencontrer.

Les avantages : cette étape est essentielle à la formation du couple puisqu’elle crée la complicité. La conseillère conjugale Françoise Sand ajoute qu’elle est « l’un des rares moments dans l’existence où l’on peut mûrir sans douleur » : elle permet de sortir de soi, découvrir des aspects de la vie que l’on n’avait pas envisagés seul ou dont on avait peur. L’amour passion donne des ailes.

Les pièges : cet amour passion repose en grande partie sur des leurres. En effet, chacun s’imagine que si cette relation est aussi intense, c’est parce que l’autre correspond parfaitement à l’image du partenaire idéal qu’il porte en lui. Autrement dit, plutôt que de le voir dans ce qu’il est réellement et globalement, il devient le support de nos projections. L’attente à son égard est si forte que nous l’idéalisons : ses défauts sont niés au bénéfice de ses seules qualités.

Les clés : profiter absolument de cette lune de miel, car elle est aussi agréable qu’éphémère. Elle durerait entre deux et trois ans, en moyenne. Après ? Le retour à la réalité s’impose de lui-même et cette fusion si rassurante devient peu à peu étouffante, aliénante. Le besoin d’air se fait sentir.

2. La différenciation : les partenaires découvrent la part d’ombre de celui (ou celle) qu’ils aiment. C’est à cette étape que beaucoup de couples se séparent. Si l’amour est assez fort pour traverser cette étape alors les partenaires resteront ensemble.

Plus l’amour sera conditionné plus le risque de séparation sera grand. Il faudra beaucoup d’amour sans trop de conditions et de compréhension de l’autre pour pouvoir passer ensuite à l’étape 3.

Les signes : « Tu n’es pas celui que je croyais » ; « Je ne comprends pas que tu puisses aimer cela » ; « Tu ne sais pas ce que je pense vraiment »… Avec la cohabitation, le partage du quotidien et les responsabilités à assumer, le couple descend de son nuage pour se confronter à la réalité. Alors qu’ils ne voyaient que ce qui les unissait, les partenaires découvrent peu à peu leurs différences. L’autre révèle toutes les facettes de sa personnalité. Déception ? Inéluctablement, puisqu’il s’agit de dire adieu à l’image idéalisée que chacun avait de l’autre, mais aussi de soi : la vie à deux nous fait découvrir des aspects de notre propre caractère, que nous n’avions jamais eu l’occasion de cerner et que l’autre nous aide à percevoir.

Les avantages : cette étape est fondamentale puisqu’elle permet de se retrouver soi-même, de reprendre contact avec ses propres intérêts et objectifs de vie. Sans cette étape, la fusion finit par être vécue comme un carcan dans lequel les personnalités de chacun sont niées… jusqu’à la crise. Sur une infidélité ou un départ soudain, plus d’une histoire d’amour se termine avant d’avoir dépassé cette phase.

Les pièges : il n’est pas simple de rompre avec sa vision fantasmée de l’amour et d’accepter de vivre une relation qui ne soit pas tous les jours synonyme de plaisir. Signe de notre attachement à une tradition romantique ou de l’influence d’une société qui fait de l’hédonisme une finalité : nous avons tendance à penser que la fougue des premiers temps est « la » définition de l’amour. L’autre difficulté tient au fait que cette étape du retour à la réalité n’intervient pas simultanément chez les partenaires : celui qui vit encore dans l’idéalisation peut se croire abandonné, moins aimé, tandis que l’autre ne se sentira pas reconnu dans une relation devenue étouffante.

Les clés : de l’air et de la communication. Prendre l’air, c’est savoir sortir du couple pour vivre ses loisirs, servir ses ambitions professionnelles… C’est redevenir « un », définir son territoire qui n’est pas le même que celui de son partenaire. Pour faire admettre cette prise de distance, la communication est indispensable : les partenaires doivent oser expliquer leurs envies, leurs besoins, afin d’éviter que cette différenciation soit interprétée comme une fuite ou un déclin de l’amour.

3. Le rapprochement : Après avoir finalement accepté l’autre dans sa vérité (qualités et défauts, fragilités, blessures, divergences de points de vue…), le couple décide de s’engager plus avant. Le couple trouvera un point d’équilibre. Cela donnera, 1+1 = la relation.

Les signes : « J’ai envie de construire mon avenir avec toi » ; « Si on achetait une maison ? » ; « Je suis prête à faire des efforts pour que ça marche entre nous »… L’étape précédente a permis à chacun de se redéfinir, à ses yeux et à ceux de l’autre. Cette phase consiste maintenant à mesurer la compatibilité de ses attentes respectives et à réfléchir aux moyens que chacun est prêt à fournir pour travailler à la fondation de son couple. Ce n’est plus l’amour entendu comme : « un + un = un » (la fusion), ni « un + un = deux » (la distanciation), mais « un + un = trois » : toi, moi et notre couple. Ce troisième élément « couple » va naître de l’élaboration de projets communs sans cesse réactualisés, qui, à l’avenir, donneront à la relation sa dynamique et garantiront sa durabilité. Que veut-on vraiment pour soi et pour la relation ? Qu’attendons-nous de notre vie ensemble ? L’occasion est toute trouvée de parler mariage, enfants, maison à acheter…

Les avantages : dans ce temps du rapprochement, l’amour exprime véritablement son désir d’avenir. Une certaine sérénité amoureuse devient possible. Le « contrat » durable alors établi entre les partenaires n’empêchera pas des disputes ; mais arrivé à cette étape, le sentiment amoureux sait admettre les divergences et donne l’envie de trouver des réglages pour les dépasser.

Les pièges : consolidé par le temps et les épreuves partagées, cet amour tend à virer à l’amitié.

Le risque : sombrer dans une cohabitation heureuse, mais où le désir, les élans passionnés n’auraient plus leur place, et lasser l’un ou l’autre des partenaires en mal d’un état amoureux plus pétillant.

Les clés : pour pérenniser cet amour solide, le défi consiste à sortir de temps en temps du confort qu’il offre. D’abord, en sachant remettre régulièrement en question les projets établis et en élaborant ensemble de nouveaux objectifs. Ensuite, en bousculant parfois la tranquillité de son amour pour y intégrer de la passion : réactualiser ces coups de folie qui sublimaient les premiers mois de la relation et oser la fusion, s’abandonner corps et esprit à son amour… même le temps d’un week-end. C’est dans ce subtil mélange entre raison (construction de projets) et passion que le couple se donnera les chances d’inventer un amour aussi délicieux que durable.
Avec la collaboration de Françoise Sand, conseillère conjugale et auteure du Couple au risque de la durée (Desclée de Brouwer).

La cohabitation

Confrontation des goûts en matière de décoration ou de cuisine, questions d’argent soulevées par les loyers et factures à payer, incompatibilité des habitudes ou des rythmes de chacun : la cohabitation donne à l’amour de nombreuses occasions de vivre sa première crise.
Le défi : communiquer. A ce jeune âge de la relation, les partenaires préfèrent souvent taire leurs insatisfactions, par peur de vexer ou de décevoir. Au contraire, c’est en exprimant leurs frustrations et en écoutant celles de l’autre qu’ils trouveront les réglages à faire pour améliorer les conditions de la cohabitation.

Les enfants

Avec l’arrivée d’un enfant, puis deux, puis… l’amour perd son objet exclusif, le partenaire. La crise menace quand l’amour conjugal se voit dénigré au seul profit de l’amour filial.
Le défi : démultiplier son amour et son attention à son partenaire pour ne pas laisser son couple à court d’affection.

La retraite

Plus d’enfants à la maison, plus de travail qui règle l’emploi du temps, les partenaires se retrouvent en tête à tête. Dans ces « retrouvailles obligées », la difficulté sera de réapprendre à un amour bien installé à régler son pas sur celui du quotidien bouleversé.
Le défi : il s’agit, pour chacun, de faire son bilan de vie, de mettre au clair ses attentes à l’égard de son nouvel emploi du temps, puis de les confronter à celles de l’autre. Comment les faire coexister ? Quels sont les objectifs partagés ? A l’issue de ce bilan, de nouveaux projets de couple ne manqueront pas d’apparaître.

 

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Published by rendezvousbienetre
1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 09:37

Prenez une feuille de papier, un stylo et munissez-vous de toutes vos capacités d’imagination. Essayez de répondre aux questions en notant la première chose qui vous vient à l’esprit.

Asseyez-vous très confortablement, et mettez durant quelques instants votre logique en veilleuse et imaginez-vous en train de nager dans un océan accueillant et aux eaux bleu turquoise.

Ce test en 4 questions vous montrera qui vous êtes vraiment :

1/ Vous avez décidé de plonger pour admirer le fond marin et ses habitants. Tout à coup, vous voyez une magnifique sirène.

De quelle couleur est sa queue ?

2/ Cependant, ce n’est pas tout ce que vous voyez. À côté d’elle, un poisson nage. Comment est-il ? Est-il agressif ? Ou, au contraire, est-il tranquille et inoffensif ?

3/ Vous continuez votre plongée sous-marine, et tout au fond de l’océan vous trouvez une coquille.

À quoi ressemble-t-elle ? Est-ce qu’elle est plate et lisse ou bien a-t-elle a une forme conique, avec des rondeurs ?

4/ Finalement, vous retournez au bord de la mer. Vous vous rapprochez de la plage et vous sortez de l’eau.

Combien de personnes voyez-vous sur la plage ?

Notez vos réponses. Vous êtes prêt ? 

Réponses :

1. La couleur de la peau de la sirène symbolise votre niveau de sociabilité.

Les couleurs froides telles que le bleu et le vert signifient que vous êtes timide.

Les couleurs chaudes, telles que le rose ou le jaune, signifient que vous pouvez avoir de bonnes relations avec des inconnus.

2. Le poisson symbolise la façon dont vous résolvez des situations compliquées.

Si vous avez imaginé un poisson pas du tout agressif et tranquille, c’est que vous n’avez pas de problèmes pour exprimer votre avis et le défendre.

Si vous avez pensé à un poisson sauvage et agressif, cela veut dire que vous préférez éviter les débats et les conflits.

3. La coquille montre à quel point vous êtes ouvert aux autres personnes.

Une coquille toute simple, sans aspérités, signifie que vous vous ouvrez facilement aux gens, et que vous parlez de vous-même sans difficultés.

 En revanche, si vous avez imaginé une coquille avec une forme spécifique, cela veut dire que vous ne vous livrez pas facilement, et que vous n’êtes pas prêt à partager les détails de votre vie personnelle avec les autres.

4. Le nombre de personnes sur la plage indiquent le nombre d’amis que vous avez en réalité.

Si vous avez imaginé une plage avec beaucoup de gens, vous êtes probablement le roi (ou la reine) des fêtes.

Si vous avez vu seulement quelques personnes, cela veut dire que vous n’avez que quelques amis, mais que vous leur faites vraiment confiance.

Si vous avez imaginé une plage solitaire, cela veut dire que vous vous méfiez des autres personnes, et que vous ne cherchez pas à avoir de nombreux amis.

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Published by rendezvousbienetre
8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 22:32

Pourquoi certaines relations se brisent-elles tandis que d’autres durent toute une vie ?

L’une des raisons est que les relations passent par 5 étapes. Lorsqu’on les comprend, on est mieux préparé pour traverser les étapes avec succès et ne pas rester « coincé » dans l’une d’elle, comme c’est souvent le cas pour la 3ème étape.

Inspiré du livre « Qui sont ces couples heureux » de Yvon DALLAIRE (N°3)

Toutes les étapes n’apparaissent pas nécessairement dans cet ordre mais les couples heureux les vivent toutes…

La lune de miel ou période passionnelle
La lutte pour le pouvoir ou période d’adaptation
Le partage du pouvoir ou période de stabilisation
L’engagement ou l’amour véritable
L’ouverture sur autrui ou comment servir d’exemple

Voici les 5 étapes de l’amour :

1. La lune de miel /Tomber amoureux.

On l’appelle parfois la phase de lune de miel. C’est lorsque tout est tellement incroyable. Vous apprenez à vous connaître, apprenez tous les moindres détails, et tombez amoureux un peu plus chaque jour. L’amour est grand. Chaque jour est exaltant. Être amoureux est vraiment la partie la plus facile.

La lune de miel, comprenez « séduction », comporte également 5 étapes déclinées ci-dessous en « actes ».

L’intention de la séduction est d’attirer l’attention de l’autre et d’en prendre le « contrôle émotionnel » pour en obtenir les faveurs !

Les relations intimes ne sont qu’une petite partie de ces faveurs, on y retrouve également le besoin de partager, le point de la solitude, le manque affectif, l’envie de construire…, qui sont également des faveurs attendues d’un partenaire.

Premier acte : L’attirance

C’est aussi bien une question d’hormones (phéromones) que de visuel. Qu’on le veuille ou non, toute personne rencontrée suscite en nous, une réaction sympathie-antipathie ou attirance-répulsion.

« La femme se montre attirante et gage de plaisirs innombrables, sachant consciemment ou non que l’homme sélectionne la femme selon son apparence physique, du moins au début. L’homme montre plutôt sa richesse, son statut et sa force, sachant consciemment ou non que la puissance est le premier aphrodisiaque de la femme, du moins au début. »

Les femmes provoquent, les hommes paradent.

Deuxième acte : Les regards et les sourires

Ne dit-on pas que les nouveaux amoureux se « dévorent des yeux » et qu’ils sont seuls au monde, même parmi la foule ? Le regard est l’instrument de séduction humain le plus efficace.

Si le regard intrusif et intéressé d’un homme rencontre le regard réceptif et intéressé d’une femme, il se produit alors le désir…

Troisième acte : La conversation

La communication est faite de langage corporel à 55 % et d’intonation vocale à 38 %. Le sens des mots ne pèse que 7 % dans cette balance. Nul besoin donc d’être compliqué. Rester soi-même est, et restera, la meilleure façon de rentrer en relation. Alors entrez en relation avec cette simple intention de savoir qui est l’autre, et laissez faire, ou plutôt, laissez « être »

Quatrième acte : Le contact physique

Le contact physique intervient naturellement dans une conversation qui se passe bien et dans laquelle les deux interlocuteurs sont en accord. Ces échanges de contact successifs sonnent très souvent comme la capacité et la possibilité d’aller plus loin. Nous le faisons intuitivement.

Cinquième acte : La danse de l’amour

Cette danse de l’amour récapitule cette première période de la « lune de miel ».

Les deux amants ne se connaissent pas encore et incertains de l’amour que l’autre éprouve pour soi, ils se montrent sur leur plus beau jour…

Cette période, plus fusionnelle et plus passionnelle n’est donc pas encore de l’amour. C’est une période de bonne entente pendant laquelle les deux partenaires s’apprivoisent.

Le plaisir intime lui, arrive plus rapidement chez les plus fusionnels, et est plus lent chez les célibataires bien dans leur peau, plus autonomes, et à la recherche non pas d’aventures successives, mais d’une relation stable.

Les passionnés, fusionnels vont de coup de foudre en coup de foudre; les membres d’un futur couple heureux cherchent à savoir à qui ils ont affaire avant de « tomber» réellement en amour.

Pendant cette période, et tant que les partenaires ne seront pas rassurés sur le fait d’avoir séduit, ils se conduiront comme si l’autre était un invité « spécial » en mettant systématiquement les petits plats dans les grands.

2. La lutte pour le pouvoir / Être un couple.

Pendant cette période de lune de miel, les partenaires ne sont donc pas véritablement amoureux. Ils sont amoureux de la sensation de complétude que l’autre lui procure…

Après être tombé amoureux, les choses se calment un peu. Vous commencez à devenir un peu plus casanier. Vous vous êtes probablement engagé dans une monogamie à ce stade et avez désactivé votre compte Tinder. C’est la partie où vous construisez une vie ensemble, et voici un secret :

Ça peut être aussi amusant que vous le voulez.

Cette première phase de lune de miel a un effet de minimisation des défauts de l’autre nécessaire à l’engagement de départ et au commencement d’une relation.Mais elle n’est pas faite pour durer et plus ou moins rapidement en fonction des profils, la véritable nature revient. Cette étape de « différentiation » est d’autant plus délicate pour les plus « dépendants affectifs ». Le vide existentiel en chacun d’entre nous, temporairement comblé par l’autre pendant cette période de fusion, ne peut que refaire surface au fil du temps.

Le couple à ce moment-là n’a pas de problème particulier mais la présence du ressenti de ce vide chez les partenaires non autonomes est difficile. Sans « hauteur », sans « intelligence émotionnelle », ils s’accuseront de ne plus se donner d’attention, ils s’accuseront d’être le responsable de ce vide en eux. Ce sera la crise et potentiellement la rupture pour les plus fusionnels et les moins « conscients » de ce mécanisme.

Ceux-là iront fusionner ailleurs, avec un(e) autre partenaire et répéteront cette situation jusqu’à ce qu’ils comprennent que le couple n’est pas la source de cette douleur mais que cette douleur est une « non acceptation » du vide déjà présent en la personne qui cherche inlassablement à le combler par l’autre.

C’est en cela que le couple est également utile, il nous permet de mettre en lumière nos vides, nos blessures, nos peurs. C’est un outil de croissance très efficace.

Dans « la lutte pour le pouvoir », c’est « l’autonomie affective » l’enjeu. C’est de passer de la fusion à l’amour, c’est de passer de cet état de fusion à cet état de différenciation. C’est comprendre que l’autre n’est pas nécessairement la source de la souffrance. C’est apprendre à se regarder de l’intérieur.

C’est obligatoirement un travail sur soi. Les plus réfractaires cumuleront les relations pour ne pas ressentir et ne pas aller dans leurs peurs, les autres feront le chemin et passeront l’étape suivante. Seulement 20% des couples passeront à l’étape 3 !

Construire cette vie peut être banal et ennuyeux ou cela peut être excitant et amusant. C’est vraiment vous qui choisissez. Mais parfois, nous nous retrouvons à l’étape 3.

3. Le partage du pouvoir/ La désillusion.

La phase passionnelle permet à deux personnes généralement étrangères l’une à l’autre d’être attirées l’une envers l’autre.

C’est l’étape où la plupart des relations finissent. Cela peut venir lentement ou soudainement. Pendant cette troisième étape, nous pouvons être en colère ou nous retirer lorsqu’on se sent blessé. On peut se sentir pris au piège dans la relation. Vous ne voulez pas abandonner, mais vous vous retrouvez toujours à faire des choses que vous ne pensiez jamais faire.

Peut-être que le compte Tinder sera réactivé pendant une journée. Peut-être que votre regard se tournera sur l’un de vos collègues. Mais la façon donc vous gérez cette étape est vraiment déterminante pour le reste de votre vie ensemble. Il faut travailler pour être la meilleure personne possible pour votre partenaire. Que choisirez-vous ?

La lutte pour le pouvoir, phase consécutive et inévitable, permet aux deux partenaires de découvrir « qui » est réellement la personne dont ils sont devenus amoureux et, par le fait même, de mieux découvrir leur propre besoin de fusion et de contrôle et de dépendance affective.

Cette troisième phase demande vraisemblablement plus de conscience sur soi.

C’est une association de deux personnes, incomplètes et imparfaites qui décident de donner leur pouvoir au « nous » (toi + moi) qu’elles forment ensemble pour se faire grandir mutuellement.

Chacune d’entre elle a pour se faire un regard sur elle-même, sur ses failles, ses défauts et ne cherche pas à les combler par son partenaire. Au contraire, chacune des ces deux personnes utilise leur couple comme moyen de grandir, comme moyen de comprendre et d’apprendre sur elle de part les situations qu’elles vivent ensemble. C’est une croissance par « résonance ».

Les partenaires de couple heureux ne sont pas fusionnels. Ils partagent des moments leur permettant de combler leurs besoins grâce au couple, dont des moments de fusion, mais tout en étant individualisés et autonomes. C’est une danse…

Ces couples se disputeront bien sûr mais utiliseront ces disputes pour travailler sur elles, grandir et s’aimer davantage.

4. L’engagement ou l’amour véritable

L’amour véritable est donc la contribution de chaque membre du couple dans et au travers d’une troisième entité qu’est le couple pour permettre une croissance respective et commune à la fois.

Si vous avez surmonté la désillusion, la quatrième étape durera. En faisant face aux problèmes majeurs dans votre relation, vous construisez une base pour le reste de votre vie ensemble. Les blessures se cicatrisent, les alliances sont reconstruites, et le véritable amour fleurit.

Le « je t’aime » un peu cannibale de la première phase passe par le « je t’aime » imprégné du « je te déteste » de la lutte pour le pouvoir pour progressivement aller dans un « je t’aime » plus réaliste car moins empreint d’illusion et d’idolâtrie pour enfin finir dans un « je t’aime » sous-entendant un « je nous aime ». C’est-à-dire j’aime la personne que je suis en train de devenir à tes côtés, j’aime ce que nous construisons ensemble.

C’est ici que la notion d’Essence, est présente au quotidien. C’est-à-dire qu’une relation stable et épanouissante permet à ses membres de se sentir bien, pleinement libre de s’exprimer et d’être ce qu’il est. En sommes, c’est uniquement au travers de cette compréhension que le bonheur peut apparaître dans un couple.


5. L’ouverture sur autrui ou comment servir d’exemple

Ce sont ces couples qui nous prouvent que le bonheur à deux est possible et qu’il dure. Ce sont ces couples qui ont traversé des épreuves tout en les utilisant pour grandir et se faire grandir. Ce sont ces couples enviés, qui semblent sereins, paisibles et qui nous donnent envie de leur ressembler.

« Les membres des couples heureux ont décidé d’être heureux plutôt que de chercher à avoir raison sur l’autre. »

Les 5 étapes de l’amour : Conclusion

Un couple heureux est la conséquence de deux personnes indépendantes affectivement parlant. Non pas parfaites, ni même ayant « réglé » tous ses problèmes, mais conscientes de ceux-ci.

Elles ne cherchent pas à fuir ou à compenser leurs blessures au travers de l’autre, ce qui créerait aussi un déséquilibre tragique.

Ce sont des personnes conscientes de qui elles sont de ce qu’elles veulent vivre mais surtout “ressentir“ dans leur couple. Ce sont des personnes heureuses seules AVANT-MÊME d’être heureuses à deux.

Elles savent également que le couple n’est pas là pour solutionner leurs problèmes mais qu’elles auront l’opportunité de travailler sur ces problèmes au sein de celui-ci.

http://www.yvondallaire.com/livres/couples-heureux-surmonter-crises-conflits-couple/

 

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Published by rendezvousbienetre
8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 22:30

Nous avons tous connu à un moment donné dans notre vie des personnes qui étaient « négatives » ou « toxiques » pour nous. Que cela soit dans le domaine professionnel, dans nos relations amicales ou familiales, un jour nous nous sommes rendus compte qu’une personne ou une relation étaient néfastes pour nous.  

Alors, comment faire pour prendre de la distance par rapport à la personne toxique et surtout comment faire pour s’en libérer ?


 

Qu’est-ce qu’une relation toxique ?


La relation toxique est une relation à sens unique. Qu’est-ce que j’appelle « une relation à sens unique » ? C’est par exemple quand vous êtes avec la personne en question, vous avez l’impression qu’elle vous épuise, qu’elle se nourrit de votre vitalité et de votre bonne humeur. 

Contrairement à vous, la personne toxique est souvent de mauvaise humeur, plaintive. La plupart du temps elle est négative, juge et brime les autres. Parfois, elle se croit meilleure que les autres, pour compenser son profond complexe d’infériorité. La personne toxique adopte souvent la posture de victime. Elle adopte cette posture pour attirer à elle de l’attention, de l’empathie, pour finalement se sentir aimé.  C’est son mode de fonctionnement depuis des années, voire depuis son enfance. 

Elle a un grand besoin de reconnaissance de sa souffrance qui passe par la plainte, les pleures et la victimisation. Elle attire à elle, bien évidemment, son sauveur potentiel. Celui ou celle qui essaiera de la sauver, de la changer ou de lui remonter le moral. Mais, c’est peine perdue ! La personne qui est dans cette posture de victime depuis des années, n’a aucunement envie d’en sortir. Elle ira rarement voir un thérapeute, elle préfèrera déverser ses malheurs sur ses amis et son entourage. Ainsi, elle les épuisera petit à petit.  

Si aujourd’hui vous vous trouvez dans une relation avec une personne toxique et vous avez envie de sortir de cette relation, vous devez d’abord comprendre pourquoi vous êtes avec elle.


 

Quelle est votre part de responsabilité là-dedans ?
 

Les relations que nous entretenons avec nos amis, nos collègues, nos proches et avec le monde, sont des relations qui répondent à nos besoins, conscients mais aussi inconscients. Le hasard dans nos relations n’existe pas. Si aujourd’hui vous avez affaire à une relation toxique et vous avez envie d’en sortir, il faudrait d’abord accepter votre coresponsabilité par rapport à cette relation. Car, il faut nous rappeler que nous sommes coresponsables et co-créateurs de toutes nos relations et de tout ce qui existe dans notre vie. 

Sans cette prise de conscience et sans cette prise de responsabilité, nous aussi nous  pouvons avoir le sentiment de subir notre vie et nos relations avec les autres. Sachez que nous avons toujours le choix dans la vie !


 

Pourquoi vous entretenez cette relation toxique ?


Quelques clefs pour comprendre la relation et pour vous en libérer
 

Posez-vous les questions suivantes :

Pourquoi cette personne me touche ? 

A qui me fait-elle penser ?

Quel part de mon histoire, cette relation est-elle entrain de réveiller ? 

Qu'est-ce qui m'empêche de mettre fin à cette relation ?

Pourquoi ai-je besoin d’adopter la posture du sauveur ?

Qui en réalité ai-je besoin de sauver ?

Si je me respectais vraiment, quel comportement serait le plus juste dans cette situation ?

N’oubliez jamais de vous respecter dans vos relations avec les autres. Sachez que les personnes « toxiques » ne s’intéressent pas vraiment à vous.  

Ce qu’elles recherchent vraiment, c’est quelqu’un pour les écouter, pour répondre inconsciemment à leur besoin d’amour et de reconnaissance de leur enfant intérieur blessé et en souffrance. Elles recherchent un père ou une mère en vous. Mais, avez-vous vraiment envie d’être la mère ou le père de cette personne ? 

Tsvetanka Shopova

 

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Published by rendezvousbienetre
29 juillet 2017 6 29 /07 /juillet /2017 21:56

Principes simples mais efficaces 
à appliquer pour retrouver l'estime de soi.

1. Soyez indulgent avec vous-mêmes lorsque que vous commettez des erreurs.
2. Concentrez-vous sur vos points forts et vos réussites.
3. Apprenez à dire "non".
4. Rejetez avec indifférence toute remarque désobligeante.
5. Considérez chacun comme votre égal.
6. Sachez apprécier les erreurs et en tirer les leçons.
7. Faites du bonheur une habitude.
8. Acceptez d'avoir tort avec sérénité.
9. Cessez de pester contre vous-même.
10. Trouvez un emploi qui vous convient.
11. Ne vous préoccupez pas de l'image que vous donnez.
12. Acceptez-vous sans condition dès aujourd'hui.
13. Vous méritez mieux que ce que vous croyez.
14. Recouvrez la liberté.
15. Accordez-vous chaque jour une parenthèse de plaisir.
16. Soyez prêts à vous investir dans vos désirs.
17. Demandez-vous ce qui pousse les gens à vous dire que vous les avez gravement blessés.
18. L'opinion que vous avez de vous-même doit être prépondérante.
19. Soyez 100 % positif un jour par semaine.
20. Admettez que les gens soient différents de vous.
21. Déterminez votre propre définition de la perfection.
22. Résistez à l'envie de changer pour que les autres vous aiment.
23. Ne vous comparez à personne.
24. Etre différent ne doit pas vous perturber.
25. Evitez de vous causer des souffrances inutiles.
26. Cessez de vous identifier à vos actes.
27. Accordez de l'importance à vos décisions judicieuses.
28. Donnez la priorité à l'opinion que vous avez de vous-même.
29. Prenez votre santé en main.
30. Gardez le sourire quand on vous critique.
31. Sachez vous adapter.
32. Forgez votre opinion et prenez vos décisions.
33. Acceptez les compliments de bonne grâce.
34. Accordez de l'importance à vos idées.
35. Apprenez à accomplir vous - même les tâches que vous confiez aux autres.
36. Ne prenez aucune sorte de compétition trop au sérieux.
37. Participez à la vie politique.
38. Vos besoins personnels sont les plus importants.
39. Ayez une vision juste des autres.
40. Dites "non" à la culpabilité.
41. Pensez que vous êtes quelqu'un d'estimable.
42. Pardonnez-vous toutes vos fautes.
43. Interprétez chaque événement de manière positive.
44. Chassez tout mauvais sentiment que vous éprouvez envers les autres.
45. Apprenez à résoudre vos problèmes.
46. Défendez vos intérêts.
47. Fiez vous le plus possible à vous-même.
48. Considérez toutes vos pensées comme acceptables.
49. Acceptez l'entière responsabilité de ce qui vous arrive.
50. Ne reconnaissez vos torts que lorsque cela se justifie.
51. Demandez-vous si vous vivez par procuration.
52. Dites ou pensez du bien des autres.

Source: Jerry Minchinton

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Published by rendezvousbienetre
18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 21:33

Avec ce conte sur le rôle que joue l’attachement dans le couple, j’aimerais que l’on réfléchisse sur les mécanismes de l’attachement incertain, de quelle manière ils nous font souffrir et ils nous affectent quand nous essayons de contrôler et de dominer l’autre, en prenant l’amour comme excuse.

Réfléchissons-y. Quelles différences y a-t-il entre l’amour et l’attachement ? Pourquoi les confondons-nous ? Comment l’attachement dépendant peut agir de manière négative sur nos relations ?

“Quand nous sommes attachés à quelque chose, il y a toujours de la peur, la peur de perdre cette chose; il existe toujours cette sensation d’insécurité”

Krishnamurti

Un prince passait ses journées à regarder par la fenêtre en attendant que quelque chose se produise. 

Il n’avait avec lui plus qu’un domestique qui se chargeait de faire les courses et de faire le ménage dans le château. “Quelle vie ennuyeuse !”, soupirait-il.

Un matin d’avril, une hirondelle se posa sur le rebord de sa fenêtre. “Oh !”, s’exclama-t-il, “Quelle créature petite et délicate !” L’hirondelle lui offrit une brève mélodie et partit. Le prince en resta émerveillé : il trouva que son chant était le plus beau et que son plumage était le plus original du monde. Un être unique !

L’hirondelle revint

À partir de ce jour-là, le prince attendit impatiemment son retour. Ce jour tant espéré arriva et l’hirondelle revint lui chanter une autre chanson.

Il se sentit vraiment chanceux.  “A-t-elle froid ?”, se demanda-t-il juste après qu’elle eût pris son envol.

La troisième fois que l’oiseau revint, le prince se demanda si elle avait faim.

Il passa les jours suivants à construire une petite maison pour l’hirondelle. Il envoya son domestique acheter du bois et des clous et chasser des insectes.

. Finalement, après plusieurs tentatives malheureuses, il finit par lui ordonner de construire aussi la maison. “Maudit oiseau”, murmura le domestique.

 

Il mit dedans des insectes et de l’eau, en plus de toiles en soie qui faisaient office de lit.

Quand il vit comment l’hirondelle se posait sur le rebord, il approcha la petite maison et il prit du plaisir à voir comme elle buvait l’eau et elle mangeait de bon cœur la nourriture qu’il lui avait préparée.

“Tu aimes ces insectes, ma douce hirondelle ?”, lui demanda-t-il. “Je les ai chassés pour toi”, ajouta-t-il. Avec un léger trin, l’hirondelle parut acquiescer avant de s’envoler à nouveau.

L’anxiété l’envahit alors. Et si elle ne revenait jamais ? Et si elle trouvait une meilleure demeure où s’abriter ?

Peut-être que d’autres princes avaient construit de plus belles maisons ou qu’ils chassaient eux-mêmes les insectes. Il ne pouvait pas l’accepter. Il n’existait pas deux hirondelles comme cela dans le monde !

Le prince passa deux jours sans dormir et à ne penser qu’à ça jusqu’à ce qu’il décide d’employer cette attente à fabriquer une porte avec un cadenas pour la petite maison.

L’hirondelle – comme toujours – revint, et quand elle entra pour goûter la nourriture, le prince l’enferma. “Je t’aime“, lui avoua-t-il, “et avec moi, tu ne manqueras plus jamais d’eau ou de nourriture et tu n’auras plus froid.”

Un peu confuse, l’hirondelle se laissa enfermer par le prince par commodité.

Elle appréciait la chaleur de son foyer et le fait de disposer de nourriture à sa portée sans avoir à fureter entre les plantations jusqu’à en trouver.

Le prince plaça la cage sur sa table de nuit pour la saluer tous les matins en lui caressant la tête. “Tu es mon hirondelle, chante-moi une chanson, ma jolie”, lui demandait-il.

“Cette vie n’est pas si mal”, pensait l’hirondelle. Et elle chantait. Mais avec le temps, sa musique se fit de plus en étouffée, jusqu’à ce qu’elle devienne muette.

La golondre perd sa voix

– Tu ne chantes plus ? – lui demanda le prince, étonné. – J’étais heureux quand tu chantais.

– Mon chant s’inspirait du courant de la rivière, du bruit du vent dans les arbres, du reflet de la lune dans les rochers de la montagne.

Quand j’étais contente, je te faisais écouter mob chant, mais maintenant, dans cette cage, je ne trouve pas d’inspiration.

– Je fais ça parce que je t’aime – dit le prince. – C’est dangereux que tu voles là-bas toute seule. Et si tu as un accident ? Et si tu ne trouves pas de nourriture ? Et si un chasseur te tire dessus ?

– Qui ? Qu’est-ce que c’est qu’un chasseur ? – demanda-t-elle.

– Je prends soin de toi et je te protège. Ici, tu es à l’abri de tous les dangers.

 Un jour, le prince se réveilla en sursaut. Il alla caresser l’hirondelle et il la trouva morte.

Pris de colère, il alla chercher son domestique et il le renvoya parce que pour lui, c’était sans doute un des insectes qu’il avait chassés qui était responsable de sa mort.

Le fait d’avoir trouvé un coupable ne réconforta pas le prince, qui se sentit encore plus seul et déshérité qu’avant l’apparition de l’hirondelle.

Jusqu’à ce qu’une autre se pose sur sa fenêtre et lui chante une chanson : la plus jolie qu’il avait entendue de toute sa vie.

 

Les maisons avec des cadenas qui ternissent l’amour

Ce conte parle de la manière dont fonctionne l’attachement dans les relations de couple et il nous montre comment, très souvent, nos peurs et nos craintes prennent le pas sur les désirs et les droits de l’autre.

Il nous raconte un fait : en transformant les personnes que nous connaissons, nous les éloignons souvent de leur essence, de leur bonheur. Tout cela pour elles et sans nous en rendre compte.

Face à une situation de solitude ou de vide, nous pouvons faire preuve de responsabilité pour en sortir par nous-mêmes ou porter la responsabilité sur notre conjoint en établissant une relation de dépendance.

 

L’attachement peut nous troubler en exagérant les qualités de l’être aimé et en le transformant à nos yeux en un être unique et irremplaçable, augmentant ainsi l’anxiété en imaginant sa possible perte.

En utilisant l’excuse de sa protection ou de son bien-être, nous pouvons arriver à priver l’autre de sa liberté.

Voilà un conte sur l’attachement, mais c’est aussi un conte sur l’amour.

Aimer, c’est accepter et respecter la manière d’être de l’autre, souhaiter son bonheur avant la satisfaction de nos besoins et le laisser voler quand il le faut, si c’est – comme l’hirondelle – ce qui le rend heureux.

*Conte original de Mar Pastor.

 

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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 21:32

Voici pourquoi il faut désactiver son égo pour aimer pleinement

L’égo ne nous permet que d’avoir une vision très limitée de la réalité, et n’admet que son propre point de vue, que sa propre manière de voir le monde, que sa propre façon d’aimer.

L’égoïsme est l’une des choses les plus destructrices et les plus dangereuses pour les relations, que ce soit dans le cadre d’une amitié, d’un travail ou d’un couple.

L’ego aime que les choses se déroulent comme il le souhaite, que le monde soit ordonné selon ses propres perspectives et selon sa conception personnelle du bien et du mal.

Il n’aime pas l’imprévu, les choses spontanées, les réactions qui échappent à son contrôle et les démonstrations d’une volonté propre.

Pour aimer en toute plénitude, nous devons «désactiver notre égo», en permettant ainsi à la personne qui nous aime en toute liberté d’avoir sa propre volonté, et de ne pas se conformer à tout ce que nous désirons.

L’amour s’offre avec spontanéité et de manière inconditionnelle : c’est cela l’amour vrai et authentique.

Ce qui se cache derrière le masque de l’ego

Il est très fréquent de débuter des relations de couple avec des personnes qui font montre de qualités et de principes admirables.

Des choses comme une grande confiance en elles, de l’aplomb, de l’audace et un instinct de protection, qui peuvent nous rassurer dans un premier temps.

Cependant, au bout d’un certain temps, cette sécurité initiale se transforme peu à peu en un besoin de contrôle obsessionnel, qui nous oblige à nous conformer à des schémas préétablis.

C’est-à-dire que ce que nous percevions au début comme une sécurité chez l’autre, devient en réalité une peur terrible que nous échappions à son contrôle. C’est à ce moment qu’apparaissent ses vulnérabilités.

Désactiver son ego

Les personnes qui ont un ego très développé recherchent avant tout à être reconnues par les autres, et notamment pas leur partenaire amoureux, car elles ne sont pas capables de se valoriser elles-mêmes.

Et la raison de cela réside dans leurs peurs les plus profondes, qu’elles recouvrent du masque de l’ego pour pouvoir survivre.

En réalité, il n’est pas simple de désactiver l’ego de la personne que nous aimons.

Une fois que nous avons découvert cette dimension, que nous nous sommes rendus compte que ses qualités sont des armes à double tranchant, et qu’elle utilise son ego pour nous soumettre à des attentes surréalistes, nous devons garder à l’esprit qu’elle cherche uniquement à remplir ses propres vides à travers la domination.

A travers une affection peu saine, elle cherche à couvrir son immaturité.

L’ego a de nombreux masques et nous sommes certains que vous en connaissez quelques-uns :

Utiliser la victimisation.

Chercher de la reconnaissance dans chaque chose, dans chaque parole, sans prendre en compte les autres.

Mettre la pression sur les autres pour décharger son ego.

Rechercher des coupables aux situations provoquées par soi-même.

Ne pas accepter la spontanéité, les choses nouvelles, les événements qui sortent de la routine. Les personnes égoïstes bâtissent des murs pour empêcher le développement personnel des autres.

 

Apprendre à désactiver l’ego

Il est nécessaire de comprendre que l’ego est un moyen de se déconnecter des axes qui font fonctionner l’amour conscient, l’amour mature dans lequel la liberté et la plénitude sont des piliers essentiels.

C’est un moyen d’empêcher que chacun réalise son propre épanouissement personnelau sein d’un projet commun.

Si votre partenaire représente parfaitement cette définition de l’égoïsme, mettez des limites dès le début de votre relation, et faites-lui bien comprendre qu’aimer ce n’est pas jouer, ni contrôler, ni remplir les vides ou les insécurités de l’un en utilisant la manipulation sur l’autre.

Aimer n’est pas mettre la pression, mais favoriser son développement intérieur, sa plénitude.

Il est important de commencer à renoncer à faire les choses comme notre ego souhaite que nous les fassions.

C’est à ce moment que se révélera notre véritable conscience de l’amour, celle qui nous empêche de lutter contre la spontanéité du quotidien, celle qui nous donne une liberté absolue dans laquelle chacun est le propre protagoniste de son existence.

Nous ne pouvons pas oublier que d’une manière ou d’une autre, nous sommes tous un peu égoïstes dans les relations affectives. Cependant, chaque chose doit être équilibrée.

Si nous nous laissons emporter par l’intensité de notre ego, nous ne verrons jamais les choses de manière lucide.

Nos propres besoins et les sensations négatives que nous ressentirons occuperont toute notre existence. Il faut donc y faire très attention.

Nospensées

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Published by rendezvousbienetre
23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 22:46

La projection

Il est très difficile de dissocier un facteur projeté de la personne sur laquelle s'est greffée la projection. La présence d'émotion est peut-être l'un des indicateurs les plus sûrs de l'existence d'une projection.
Si les faiblesses ou les défauts des autres nous mettent anormalement en colère, nous pouvons être presque certains qu'une projection est à l'œuvre, parce que, dans le fond, les faiblesses des autres ne nous dérangent pas - elles peuvent même nous procurer un sentiment plaisant de supériorité. Les faiblesses ou les défauts que nous n'acceptons pas sont toujours les nôtres.
Bien sûr, il existe toujours le danger d'introjecter de telles caractéristiques si ce point de vue est exagéré, c'est-à-dire de prendre sur nous des traits qui ne nous appartiennent pas. Mais un certain instinct nous fait reconnaître ce qui, oui ou non, nous appartient, un instinct qui nous fait défaut uniquement si nous refusons de nous voir tels que nous sommes véritablement. Cet instinct dit "ça fait tilt" quand ce qui nous est renvoyé est vraiment nous-mêmes, et dit "non" quand nous tentons d'introjecter. Que cela "fasse tilt" ou non est en fait notre critère définitif.

Barbara Hannah

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