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  • : Rendez-Vous Coaching et Bien-Être
  • : Coaching de vie - développement personnel.Ce blog est le votre. Des pistes, des lectures et des réflexions mises à votre disposition pour vous aider peut-être à mieux vous connaître, et avancer plus librement dans votre vie. Merci à Vous... rendezvouscoaching.wix.com/energie
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 20:55

Un jour, quand mes enfants seront assez vieux, pour comprendre la logique qui motive un parent, je vais leur dire, comme mes parents méchants m'ont dit: Je t'ai aimé assez pour te demander où tu allais, avec qui, et quand tu serais de retour à la maison.

Je t'ai aimé assez pour être patiente jusqu'à ce que tu découvres que ta nouvelle meilleure amie ou ton grand copain, n'était pas fréquentable. Je t'ai aimé assez pour me tenir plantée là dans le cadre de porte pendant deux heures tandis que tu nettoyais ta chambre, une affaire de 15 minutes en principe !

Je t'ai aimé assez pour te laisser voir la colère, la déception et les larmes dans mes yeux. Les enfants doivent apprendre que leurs parents ne sont pas parfaits. Je t'ai aimé assez pour te laisser assumer la responsabilité de tes actions même lorsque les pénalités étaient si dures qu'elles ont presque brisé mon cœur.

Mais surtout, Je t'ai aimé assez pour dire NON même quand je savais que tu me détesterais pour ça. Telles étaient les batailles les plus difficiles de toutes. Je suis heureuse de les avoir gagnées, parce qu'à la fin, tu y as gagné aussi. Et un jour, quand tes enfants seront assez vieux pour comprendre la logique qui motive des parents «méchants», tu leur diras : Vos parents étaient ils méchants?

Les miens l'étaient. J'ai eu les parents les plus méchants du monde entier ! Pendant que d'autres enfants mangeaient des sucreries pour les repas, j'ai dû manger des céréales, des oeufs, et des légumes. Quand d'autres ont eu du Coca et des hamburgers pour le dîner, j'ai dû manger de la viande, du fromage,des crudités et des fruits. Sans oublier toutes ces crêpes et gâteaux que ma maman nous a faits.

Et vous pouvez deviner que ma mère m'a fait des dîners qui étaient différents de celui des autres enfants.Mes parents ont insisté pour savoir où j'étais en tout temps. On aurait pu croire que j'étais enfermée dans une prison. Ils devaient savoir qui mes amis étaient et ce que je faisais avec eux. Ils insistaient si je disais que je serais partie pour une heure, pour que ce soit seulement une heure ou moins.

J'avais honte de l'admettre, mais mes parents ont enfreint la loi sur la protection des enfants concernant le travail en me faisant travailler. J'ai dû faire la vaisselle, mon lit (quelle horreur!), apprendre à faire la cuisine, passer l'aspirateur, faire mon lavage, vider les poubelles et toutes sortes d'autres travaux cruels. Je pense qu'ils se réveillaient la nuit pour imaginer de nouvelles tâches à me faire faire. Ils ont toujours insisté pour que je dise la vérité, juste la vérité et rien que la vérité.

Au moment où je suis devenue adolescente, ils pouvaient lire dans mon esprit et avaient des yeux tout autour de la tête. Puis, la vie est devenue vraiment dure ! Mes parents ne laissaient pas mes amis juste klaxonner quand ils venaient me chercher. Ils devaient venir à la porte pour qu'ils puissent les rencontrer. Pendant que chacun pouvait fréquenter un ou une petit(e) ami(e) quand ils avaient 12 ou 13 ans, j'ai dû attendre d'en avoir 16. À cause de mes parents, j'ai manqué beaucoup de choses que d'autres enfants ont expérimentées.

Je n'ai jamais été prise pour vol à l'étalage, vandalisme, alcoolisme, ni même arrêtée pour tout autre crime. C'était «tout de leur faute». Maintenant que j'ai quitté la maison, je suis instruite et une adulte honnête. Je fais de mon mieux pour être un parent méchant comme mes parents l'étaient. Je pense que c'est ce qui ne va pas avec le monde aujourd'hui. Il n'y a pas assez de parents méchants!
Merci donc à toutes les parents qui ont été assez méchants dans notre jeunesse pour nous apprendre à être de méchantes bonnes personnes...

Stéphanie CHARJOJ-AUCHERE
Neuropsychologue.

Passez ce texte à tous les "méchants" parents que vous connaissez (et leurs enfants !)

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 21:18

L'organe malade : pourquoi là et pas ailleurs ?

Nous l'avons vu, le cerveau en "appelle" à l'organe dont la fonction est le plus en accord avec la nature intime de la difficulté non résolue. Ce qu'il faut entendre par "fonction" ne se limite cependant pas à la seule physiologie telle que nous la connaissons. Avant d'être des humains, nous sommes passés par le stade animal, et notre cerveau a enregistré de très anciens réflexes que nous ne pouvons comprendre qu'en observant le comportement des animaux. La vessie, par exemple, ne sert pas seulement à évacuer l'urine : dans le monde animal, elle est un moyen de "marquer son territoire". Je me souviens ici d'Anne, une jeune femme de 25 ans qui souffrait depuis plus d'un an de cystites répétées. Ces dernières se produisaient invariablement après un rapport sexuel, et les traitements antibiotiques ne l'amélioraient que provisoirement. Je m'enquis donc auprès d'elle du contexte dans lequel était apparue sa première cystite : elle venait de découvrir que son compagnon la trompait avec une autre…

Franck avait une sinusite chaque fois qu'il lui fallait affronter une "forte tête" dans l'équipe de travail qu'il avait à diriger. Il était doux et paisible et il avait à "faire front" : les expressions populaires nous donnent souvent un raccourci saisissant de ces "mémoires animales" que la maladie nous amène à utiliser comme de vieux réflexes : "Il se prend la tête, ça lui est resté sur l'estomac, ne te fais pas de bile, il ne se sent plus pisser, etc." Leur étude, jointe à celle du comportement animal et de la physiologie, nous amène à entrevoir ce à quoi peut "résonner" chacun de nos organes. Le lecteur se rapportera ici à mon ouvrage "La maladie cherche à me guérir", mais qu'il me soit permis ici de faire quelques courtes suggestions :

La tête, c'est ce par quoi je me dirige. Est-ce un hasard si la plupart des migraines se déclenchent chez des personnes qui ont le sentiment d'avoir à contrôler chaque aspect de leur vie quotidienne sous peine de voir une catastrophe se produire ?

La nuque, c'est ce qui supporte la tête et le poids de ce que je porte ou auquel je dois faire front. Et il se peut qu'elle se bloque lorsque j'ai du mal à dire non. La colonne dorsale, c'est ce qui enveloppe le coeur et les poumons c'est-à-dire ce qui m'est le plus cher. Avec la cuirasse de mes côtes, elle participe à la protection de ce à quoi je tiens particulièrement.

La colonne lombaire, c'est "avoir les reins solides" face à l'adversité. Et c'est encore plus vrai lorsque l'on me donne des coups dans le dos, lorsque l'on me casse du sucre sur le dos, ou encore lorsque l'on cherche à me "briser les reins".

Par mes bras j'agis, mais il se peut que je ne sois pas "épaulé" dans un projet pour lequel je me sens bloqué. Le coude donne ou retient, selon que l'on "se serre les coudes" ou plus égoïstement que l'on "joue des coudes" pour s'imposer.

Par mes jambes je vais vers les autres, et c'est aussi sur elles comme sur les autres que je peux prendre appui. Pour me permettre d'avancer, le genou se plie… mais ce n'est pas toujours facile de se plier ou de faire des compromis, et l'accident du genou n'est alors pas loin… Un accident fortuit, vraiment ?

La thyroïde est entre la tête et le corps, entre la pensée et l'action, entre le "dedans" et le "dehors". Curieusement, "thuroïdeos" en grec signifie "la porte"… et la plupart des problèmes thyroïdiens semblent être liés à une difficulté d'expression. Comme le larynx d'ailleurs, qui se trouve par hasard juste à côté.

Les seins me disent ce que je donne et la manière dont cela est reçu. Du côté gauche, c'est le côté du coeur, de ceux que j'aime, et parfois la maladie vient se faire l'écho de mon sentiment d'avoir été trahie… Quant au côté droit, pour le sein il témoigne bien souvent d'un manque de reconnaissance dans mon travail… mais il se peut que celle dont j'attends la reconnaissance, à savoir ma mère, soit la première source de ma difficulté.

Le système digestif me parle de la manière dont je digère ou non les expériences de ma vie.

L'estomac n'a pas d'autre choix que de "subir" ce qu'on lui impose, et ses troubles évoquent souvent nos difficultés avec le "pain quotidien" et ce travail qui nous permet de "gagner notre croûte".

Quant au foie, n'est-il pas la dernière étape de l'assimilation digestive ? Là peut se dire ma capacité ou ma difficulté à m'approprier ma vie et à vivre selon mon désir. C'est aussi l'organe qui neutralise les toxines qui ne sont pas bonnes pour moi, mais est-ce que je peux "soutenir" mon désir et prendre clairement position face à ce qui n'est pas bon pour moi ?

L'anus, me direz-vous, c'est une manière d'évacuer ce qui est sale, mais ce n'est pas seulement cela. Car le premier mot de notre mère quand nous sommes allés sur le pot a sans doute été : "C'est bien mon chéri, tu as fait comme il faut." Et lorsque nous sommes perfectionnistes dans notre travail sans pour autant que cela nous plaise, l'anus peut nous dire combien nous sommes dans les "travaux forcés", et plus encore lorsque la valeur de ce travail n'est pas reconnue… ne serait-ce qu'en termes d'argent. Les selles concernent en effet la "matière", et il se peut que nous les retenions par "peur de manquer".

Les reins sont comme une source qui me parle de mes ancêtres et du lien tissé avec eux, telle par exemple une forme de "loyauté" qui ne correspond pas forcément à mes aspirations profondes. Ils peuvent tout autant évoquer la manière dont ce lien est vécu à travers mon conjoint ou mes choix de vie.

La vessie, nous l'avons vu, peut évoquer un problème de territoire, mais en tant qu'expression des reins elle est souvent impliquée dans un problème d'autorité, ou de peur face à l'autorité… à en "pisser dans ses frocs".

Le corps est un langage, mais à l'image de ce qui se passe pour la vessie ce langage n'est jamais univoque. Selon le contexte d'une phrase, un mot peut prendre un sens ou un autre, et dans le langage de la maladie c'est la même chose : si vous êtes thérapeute, ne dites jamais à votre patient "la vessie veut dire ceci, l'estomac signifie cela", car ce langage du corps est d'une richesse qui ne peut réellement se comprendre que par celui qui l'habite.

Souvenez-vous que cela ne vous appartient pas, et que "l'explication" donnée est et restera stérile car seuls les mots de votre patient peuvent entrer en résonance avec les maux de son corps…

Philippe Dransart

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 20:30

La GBI (Guérison des Blessures Intérieures) et les avantages secondaires d'un mal être

─ Voulez-vous vraiment aller mieux, vous sentir bien ?

Je vous entends répondre avec un agacement non dissimulé :

─ Quelle question ! Bien sûr ! Ne fais-je pas tout pour cela ? Vous croyez peut-être que ça me plaît de souffrir ? 

Or, je rencontre nombre de personnes ayant suivi, pendant des mois, voire des années, des traitements parfaitement adaptés mais qui, contre toute logique, n'ont pu juguler leur mal-être chronique... des personnes apparemment rétives à toute méthode d'accompagnement qui risque de les conduire à un mieux-être (résistance).

Qu'est-ce qu'un bénéfice secondaire pour moi... alors que je me sens dans un fort mal de vivre ?
C'est avant tout un système de fonctionnement que j'ai mis en place depuis longtemps, le plus souvent dès l'enfance, pour mon bien, afin de continuer à vivre.

Ce système m'a permis de survivre à des manques cruciaux d'attention, de reconnaissance, d'affection :

Quelques exemples :

La recherche d'affection: Quand je suis malade, tout le monde est aux petits soins pour moi, on vient me voir, on demande de mes nouvelles, on m'offre même des cadeaux... » avoue une jeune femme esseulée. Cet avantage agit très tôt : l'enfant ressent bien qu'il est enfin l'objet de toute l'attention de ses parents lorsqu'il est malade.

• Le chantage (non conscient) : «Chaque fois que ma mère voulait partir deux ou trois jours en vacances, ma grand-mère était victime d'une crise d'hypertension et devait être hospitalisée. »

L'autopunition « Je ne mérite pas d'être heureuse » De telles victimes s'attirent blessures, maladies et accidents.

Le refus, la peur d'assumer certaines responsabilités qui semblent nous dépasser. On peut se demander si ce moment de dépression, cette forte migraine ou cette douleur... n'arrive pas à point nommer pour nous aider à échapper à un examen redouté ou à arrêter quelques temps un travail devenu insupportable.

La vengeance « C'est à cause de ma fille que je suis malheureuse et déprimée ; je ne serais pas dans cet état si elle était plus gentille avec moi. »

Le désir d'être payé de ses sacrifices. Un parent qui se met dans le rôle de victime : « J'ai sacrifié ma vie pour eux » pour s'attirer la sollicitude de ses proches : « Le pauvre, il s'est abîmé la santé à cause de nous. »

La croyance, malencontreusement héritée d'une certaine éducation, que la vie n'a de valeur que si elle est difficile et même douloureuse. « Les gens heureux et sans problèmes sont superficiels » ; « Il faut bien mériter son paradis ! ». On cherche ainsi l'admiration, la compassion.
...alors, même si ce système de fonctionnement a par ailleurs des côtés qui me gênent de plus en plus dans ma vie, je ne vais pas le lâcher comme cela !

D'autant plus qu'il y a tellement longtemps que je l'ai mis en place d'une façon intuitive dans l'enfance qu'il semble complètement effacé de ma mémoire... il fait tellement partie de moi, que je ne sais même pas qu'il est là et je peux dire en toute sincérité : « je suis comme ça, c'est moi, il n'y a rien à faire. »

Je ne suis alors plus vraiment Robert, Yvette ou Danielle, « je suis le système de fonctionnement » de Robert, Yvette ou Danielle.... C'est-à-dire que je me suis identifié à ce système, ce système, c'est moi !

La GBI, et le déclic
Et pourtant, lors d'accompagnement en séances de GBI, bien souvent, dans un état de détente, pendant le déroulement d'une séance où l'on cherche à se nettoyer des impacts émotionnels résultant de telle situation récente ou lointaine, un mot, une réaction, une prise de conscience, une croyance même se dévoile, c'est le déclic ! Le mental n'a pas cherché à comprendre et pourtant au cours de la séance, l'évidence apparaît et la compréhension, rapide comme un flash, devient lumineuse.

Comment lâcher ces bénéfices secondaires gênants ?

Ce mode de fonctionnement nous apportait paradoxalement :

• un moyen de survivre à nos difficultés

• des cadeaux le plus souvent empoisonnés !

Après avoir démasqué ce mode de fonctionnement dont aujourd'hui nous voulons nous débarrasser car il nous amène un mal-être, nous allons être accompagné en GBI, méthode qui nous propose différents protocoles pour :

• Accepter de reconnaître ce mode de fonctionnement et lâcher notre identification à ce système 

Nous remercier d'avoir trouvé ce moyen créatif pour survivre malgré nos difficultés 

Restaurer l'enfant intérieur en nous en lui donnant attention et affection, et ainsi, il n'aura plus besoin de substituts pour continuer à vivre 

Transformer notre regard sur les événements et les personnes et aller vers la réconciliation avec soi-même, avec les autres

• Après ces phases de reconstruction, apprendre à mettre en place, des modes de fonctionnement sains (qui n'auront pas l'inconvénient des ces fameux « bénéfices secondaires ») comme, par exemple :

- apprendre à demander

- apprendre à refuser

- apprendre à se donner ou à donner des limites

- apprendre à observer ses colères, ses peurs... sans être emporté par l'émotion, etc.

La GBI : une voie de libération et d'accomplissement

La GBI est une méthode rapide (une à trois séances suffisent souvent, en moyenne, pour régler un problème particulier) qui met entre parenthèses le mental pour s'occuper du plan émotionnel et des mémoires cellulaires où sont engrammées les blessures de cette partie cachée de nous-même qui refuse de guérir.

La GBI nous permet d'accéder, au delà de la prise de conscience, à cette partie blessée et de la réparer. Une fois la blessure intérieure nettoyée et cicatrisée, plus personne n'aura intérêt à profiter de ces avantages secondaires qui, de ce fait, disparaîtront. Ainsi seront levés les obstacles empêchant le mieux-être.

La spécificité de la GBI

La GBI prend aussi en compte notre dimension spirituelle si souvent oubliée. Il s'agit de notre Moi profond, cette dimension de nous-même totalement cohérente et inaltérable, domaine d'ordre parfait, qui est à même de corriger les déformations et souffrances imprimées dans nos cellules par les multiples agressions physiques ou psychologiques que nous avons subies. C'est le moi profond de la personne qui répare et rectifie ce qui doit l'être par un processus de véritable auto-guérison. C'est ce noyau de notre être, que Daniel Maurin, fondateur de la GBI appelait « le Thérapeute intérieur », qui dirige la séance. C'est pourquoi les résultats sont souvent si rapides et étonnants.

Durant une séance de GBI la personne en état de détente, guidée par son «Thérapeute intérieur » va retrouver et réparer sa mémoire blessée. Pour cela, différents protocoles de GBI dont le maniement est expliqué sont utilisés. Le praticien, dans une présence bienveillante et une écoute vigilante dénuée de tout jugement, accueille et suit le parcours de celui ou celle qu'il accompagne en respectant son rythme et ses possibilités d'intégration ; il n'impose pas, il propose en cas de besoin des solutions pour aider la personne dans son propre cheminement. Mais c'est toujours le « Thérapeute intérieur » qui décide. Rien n'est artificiellement plaqué de l'extérieur pour masquer la blessure et ses conséquences comportementales

Au terme de ce parcours, nous serons alors en mesure de ré-installer un meilleur équilibre et de recontacter notre joie de vivre, nés d'un regard aimant et positif sur les événements, le monde et les êtres, y compris nous-même.

Renoncer aux avantages secondaires de notre mal-être passe donc par un changement profond qui nous procurera des bénéfices de premier plan réellement enrichissants.


Françoise Folliot

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 07:57
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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:27

La notion d'attachement est souvent considérée à tort comme le ciment de l'amour. Ne dit-on pas "se mettre la corde au cou" en parlant de mariage ? L'attachement a quelque chose de sécurisant, de rassurant : si l'on est bien attaché, on ne risque pas de se perdre, de se séparer. Et ainsi, nous balisons notre vie de nombreux attachements. Nous nous attachons aux autres, à nos blessures, à nos croyances, à nos biens matériels, créant ainsi un tissu de dépendances. 

Chaque attachement nous rend dépendant, nous asservit et nous limite dans l'essence de qui nous sommes. Attachement et dépendance vont de pair, il sont inséparables. Attachez le lacet de votre chaussure à celui de la chaussure de votre voisin et vous serez immanquablement dépendant l'un de l'autre. Ceci est une évidence incontestable. 

Nombreux sont convaincus que l'on ne peut aimer sans s'attacher. Mais le véritable amour se vit-il dans la dépendance de l'autre ? L'amour nécessite-t-il de s'attacher aux autres ? Encore une croyance très répandue et considérée souvent comme une évidence absolue. A mes yeux, l'amour se vit dans la liberté, dans l'inconditionnel et dans l'accueil d'autrui, mais en aucun cas dans l'attachement, qui ne fait qu'emprisonner l'amour dans la physicalité. Mais rien ne peut emprisonner ou figer l'amour. Lorsque nous pensons le maîtriser, il est déjà mort. 

L'amour émane du coeur et ne répond à aucune loi. On ne peut s'assurer de le vivre éternellement pour une tierce personne. Faire la promesse d'un sentiment durable est malhonnête. L'amour fleurit et dure le temps qu'il dure, parfois le temps d'un éclair, parfois longtemps... Coupez une fleur pour la mettre dans un vase. Elle déclinera et vous appartiendra quelques jours dans un monde d'apparences qui n'est pas le sien. Aimez la fleur dans le pré, elle y prospérera, le temps d'une vie et sèmera à tout vent. Plutôt que tenter de capturer l'amour, il est préférable de le nourrir au quotidien, dans son terreau, pour qu'il fleurisse encore et encore. Mais quand la fleur coupée est fanée, il est trop tard. 

L'attachement, tout comme la jalousie et le manque, sont des distorsions de l'amour, mais en aucun cas des preuves d'amour.

L'attachement alourdit, le détachement laisse place au mouvement naturel de la vie. L'être humain s'acharne à immortaliser les sentiments, à les figer par des contrats à vie. Le mariage est sans doute la plus grande imposture dans ce sens, il est un premier coup de filet sur le papillon. Le mariage en tant que contrat euthanasie l'amour. Je ne prétends pas que l'amour ne puisse durer toute une vie. Je pense juste qu'il est à vivre et à nourrir au quotidien. C'est pour moi la seule manière de le faire fleurir et durer encore. 

Bien sûr, l'amour n'implique pas le divorce pour les couples mariés. Il demande à reconsidérer la notion de mariage telle qu'imposée par notre société et la religion, à y renoncer en tant que contrat d'engagement à vie, et à le reconsidérer comme un engagement à nourrir au quotidien la flamme amoureuse. 

Les attachements sont donc des entraves à nos vies, ils sont limitatifs, ils sont des boulets que nous fixons solidement à nos chevilles, au fil de nos expériences de vie. Ils nous retiennent à nos blessures, nous procurant indirectement quelque chose de rassurant, nous confortant ainsi dans le rôle de la victime qui n'a pas le choix... Se libérer de ses attachements implique d'être courageux, responsable de ses actes et de cesser d'imputer ses problèmes à autrui. Se libérer de ses attachements amène à prendre pleinement ses responsabilités. 

Tant de gens pensent aimer alors qu'ils sont solidement attachés, liés par un contrat humain qui n'a rien de moral, alors même que dans leur coeur plus rien ne vibre. Il vous diront pourtant : "Nous sommes heureux", mais leur bonheur illusoire n'est déjà plus qu'une croyance que leur mental tente vainement de ressusciter. L'attachement est une contrainte à l'amour vrai, finissant toujours par le tuer. L'amour le plus pur est innocent, il ne mendie pas, il se vit sans attachement, sans attente, dans l'accueil de l'autre, de ce qu'il est, de ses différences... Il ne s'agit pas d'un idéal utopiste réservé au monde spirituel, mais bien d'une réalité qui peut être vécue ici et maintenant, sur terre, dans la physicalité. 

N'attendez-rien de l'amour, vivez-le dans le coeur sans attachement !

Auteur inconnu

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 09:02

Aucune culpabilité à avoir. Vous n’êtes pas là pour répondre aux attentes de votre voisin. Il y a toujours un voisin qui vous trouvera trop grande, un autre qui vous trouvera trop petite. Respectez chacun. Pour certains vous paraîtrez sympathique, pour d’autres antipathique : tous ont raison ; selon leur état affectif, ils vous voient d’une manière ou d’une autre.
À un moment donné, vous ne vous nourrissez plus de la projection de votre voisin. 

Vous le respectez dans sa haine comme dans son amour. C’est une projection, il ne parle qu’à lui-même. Vous n’êtes pas concerné. Vous comprenez intimement pourquoi, quand il vous voit, il éprouve une telle haine et a envie de vous étrangler ou un tel amour et a envie de vous sauter dessus. Il ne peut pas faire autrement. C’est comme les chiens qui veulent vous mordre ou vous lécher. Vous n’êtes pas là pour enseigner au chien qui veut vous mordre qu’il n’a pas à le faire, ni à expliquer à celui qui vous lèche qu’il projette une sécurité sur vous et qu’il ferait mieux de la trouver en lui-même. Vous respectez le chien qui voit cette sécurité en vous et vous lèche comme celui qui veut vous égorger. Vous agissez en fonction de la situation. Par respect.

Si vous n’avez pas de problème envers vous-même, vous n’en aurez aucun envers la société. La société est claire, parfaite… sauf lorsque l’on vit dans l’attente, dans l’intention. Là, il y a conflit.

Tant que l’on veut que l’environnement soit différent, l’insatisfaction demeure. Que mon mari devienne exactement ce que je désire de lui, le lendemain autre chose manquera quand même… Ce que je demande à mon mari, à mon chameau c’est moi-même. Cela, aucun chameau ne peut me le donner.

Dans l’instant où je n’attends plus rien de quoi que ce soit, y compris de moi-même, je réalise qu’écouter est ma sécurité, ma jouissance, ma satisfaction. Je n’ai plus besoin que l’on m’écoute, que l’on m’aime ou me déteste ; je comprends, je respecte la façon dont le monde me voit ; il a ses raisons.

 

Eric Baret

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 13:34

Un maître de l'Orient vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l'eau. Mais lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua. Sous l'effet de la douleur, le maître lâcha l'animal qui de nouveau tomba à l'eau. Le maître tenta de le tirer à nouveau et l'animal le piqua encore.

Quelqu’un qui était en train de l'observer se rapprocha du maître et lui dit :

- Excusez-moi, mais vous êtes têtu ! Ne comprenez-vous pas qu'à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l'eau, il vous piquera ?

Le maître répondit : " La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider."

Alors, à l'aide d'une feuille, le maître tira le scorpion de l'eau et sauva sa vie et continua :

- Ne change pas ta nature. Si quelqu'un te fait du mal, prends juste des précautions.

Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.

Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.

Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation, car ta conscience est ce que tu es et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi...

Et ce que les autres pensent de toi... c'est LEUR PROBLEME !

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 08:29

Il y a quelques années, j'étais bénévole au département des soins palliatifs d'un hôpital et j'accompagnais des personnes en phase terminal de cancer.

Un jour, avant de quitter le travail, j'ai demandé à une dame de 38 ans qui avait le cancer des poumons, et pour qui chaque respiration était extrêmement difficile: "Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi avant de partir ?"

Et elle me répondit: "Oui... quand tu seras dehors, prends une grande inspiration pour moi...".

Ce jour-là, lorsque j'ai inspiré à fond en sortant à l'extérieur, j'ai compris la chance que j'avais de respirer aussi facilement sans aucun effort...

Depuis ce jour, à chaque fois que je sors à l'extérieur, je ferme les yeux quelques instants et je goûte au bonheur d'inspirer à pleins poumons en pensant à cette dame qui m'a offert un grand cadeau sans le savoir.

Merci Diane.


Lise Côté

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 16:37

‎"Tu as la capacité de transformer ton monde en un instant par la manière dont tu choisis de le voir. Tu es capable de transformer les problèmes en opportunités, l'anxiété en enthousiasme et le désespoir en détermination. La qualité de ce que tu vois dépend de la perspective à partir de laquelle tu le vois. Et cette perspective t’appartient entièrement. Au lieu de réagir encore et toujours aux aléas chaotiques des événements, tu as une option plus puissante. Tu peux choisir de vivre à partir d'une perspective d’amour constant et inébranlable".

 Ralph S. Marston Jr

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 12:58

00h00 : absence, sacrifice, attente, silence mental, préparation 

01h01 : solitude, isolement, moi, principe paternel 

02h02 : dualité, antagonisme, complémentarité, principe maternel 

03h03 : pensée, idée, verbe, volonté, communication 

04h04 : forme, force, terre, cycles naturels, gouvernement, pouvoir 

05h05 : vie, création, transmission, activité, vitalité, magnétisme 

06h06 : initiation, harmonie, loyauté, sagesse, choix

07h07 : prise de conscience, association, évolution, spiritualité

08h08 : libération, loi, discipline, éthique, conscience 

09h09 : complexité, vie intérieure, humanisme, recherches 

10h10 : confiance en soi, réalisations, fortune et élévation, travail 

11h11 : charisme, aspect visionnaire, nervosité, soif de pouvoir, rebellion 

12h12 : clairvoyance, épreuve évolutive, karma, renoncement volontaire 

13h13 : mort et résurrection, mutation cyclique, goût du changement 

14h14 : mouvement, progrès, instabilité, involution 

15h15 : passion, sexualité, magnétisme, volonté, régression 

16h16 : fierté, besoin de solitude, purification, orgueil, isolement 

17h17 : volonté de dépassement, force créatrice, imagination 

18h18 : amour supérieur, réceptivité, magie, illusion 

19h19 : lumière universelle, pensée transcendante, énergie fécondante 

20h20 : rapidité, besoin de raison, alternance rapide de haut et de bas 

21h21 : succès final, sagesse divine, synthèse, couronnement 

22h22 : prestige et renommée, sens de la mission, génie 

23h23 : agilité, don pour les communications, protection, héritage

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