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  • : Rendez-Vous Coaching et Bien-Être
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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 08:31

Bouddha méditait dans la forêt en compagnie de ses disciples. Soudain, l’un de ses détracteurs spirituels qui le détestait, s’approcha. Profitant du moment d'intense concentration de Bouddha, il se mit à l’insulter, lui cracha dessus et lui lança des poignées de terre.

Immédiatement, Bouddha émergea de sa méditation et, avec un sourire placide, il enveloppa l’agresseur de compassion. Par contre, ses disciples réagirent violemment. Ils agrippèrent l’homme, brandirent pierres et bâtons en attendant l’ordre du Maître de le châtier.

Bouddha, percevant la situation dans son ensemble, ordonna à ses disciples de lâcher l’homme, puis lui parla avec douceur et conviction:

- Voyez ce que vous avez provoqué en nous. Comme un miroir, vous nous avez montré notre vrai visage. Dorénavant, je vous prie de venir tous les jours pour éprouver notre vérité ou notre hypocrisie. Vous avez vu qu’en un instant, je vous ai rempli d’amour. Par contre, ces hommes qui depuis des années me suivent partout en méditant et priant, ont démontré ne pas avoir compris ni la vie, ni le processus de l’Unité. Ils ont réagi avec une agression similaire à la vôtre et même supérieure.

Revenez chaque fois que vous le désirez, vous êtes mon invité d’honneur. Toute insulte de votre part sera bien reçue à titre de stimulation pour vérifier si notre vibration est élevée ou s’il s’agit simplement d’une tromperie du mental. C’est ainsi que l’on peut voir l’Unité en tout.

Pleins de honte, les disciples ainsi que l’homme, se retirèrent rapidement de la présence du Maître car ils se sentaient coupables. Chacun percevait la leçon de grandeur du Bouddha et tentait d’échapper à son regard.

Le lendemain matin, l’agresseur se présenta devant Bouddha, se prosterna à ses pieds et lui dit avec une voix pleine d’émotion :

- Je n’ai pas pu dormir de toute la nuit ! Ma faute est si grande ! Je vous supplie de me pardonner et de m’accepter auprès de vous !

Souriant, Bouddha lui dit:

- Dès maintenant, vous êtes libre de rester avec nous, mais je ne peux pas vous pardonner.

Contrit, l’homme le supplia de l’excuser en tant que Maître de la compassion.

Bouddha répondit :

- Pour que quelqu’un pardonne, il doit avoir un ego très blessé. L’ego est la croyance erronée d’être de la personnalité. Seul l’ego blessé peut pardonner. Ainsi, après avoir haï ou senti de la rancune, on passe à un niveau plus avancé, mais incluant un piège. C’est le besoin de se sentir spirituellement supérieur à celui dont la bassesse nous a blessés. Seul celui qui continue de voir la dualité et se considère très sage, pardonne à l’ignorant qui lui a causé une blessure. Ceci n’est pas mon cas. Je vous vois comme une âme avec des affinités, mais je ne me sens pas supérieur. Je ne perçois pas que vous m’ayez blessé. Je n’ai que de l’amour au cœur envers vous. Je ne peux pas vous pardonner, je ne fais que vous aimer.

Qui aime n’a plus besoin de pardonner.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 20:21

Bouillon ayurvédique pour stimuler le système immunitaire et réduire l'inflammation

 

En Inde, ce bouillon serait élaboré pour renforcer le système immunitaire et soigner les rhumes et refroidissements. 
Composé à base de curry, cumin, ail et citron. Il serait si efficace que le recours à d’autres médecines est souvent inutile.

Le curry est un mélange de plusieurs épices dont le curcuma, le gingembre, le cumin, la moutarde, la feuille de laurier, etc. Il est originaire de l’Inde. Ce mélange d’épices serait riche en composés anti-oxydants, anti-inflammatoires et antibactériens.

En Inde, ce bouillon serait élaboré pour renforcer le système immunitaire et soigner les rhumes et refroidissements. Il serait si efficace que le recours à d'autres médecines est souvent inutile.

Selon une recherche menée par la Tufts University School of Medicine du Massachussetts, les propriétés du cumin, de l'ail et du citron, consommés quotidiennement, permettent de stimuler l'immunité et fortifier l'organisme en moins d'une semaine.

Des ingrédients aux propriétés fortement anti-inflammatoires

L'inflammation est la composante du système immunitaire qui aide l'organisme à vaincre les bactéries, les virus, parasites et autres envahisseurs. L'inflammation aide également l'organisme à réparer les tissus endommagés et à se régénérer après une blessure. En fait, l'inflammation est un mécanisme nécessaire à notre survie. Mais ce mécanisme peut se retourner contre nous et être la cause principale de nombreuses maladies.

De nombreuses études mettent en relief les torts causés à l'organisme par l'inflammation chronique. On connaissait surtout son rôle dans les maladies articulaires, mais l'on découvre maintenant qu'un processus inflammatoire sur les artères peut provoquer des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux. Qu'elle détruit les cellules nerveuses dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et déprime le système immunitaire. Elle serait également un élément important dans le développement de tumeurs cancéreuses et du diabète de type II.

Le bouillon ayurvédique est composé d'ingrédients aux propriétés fortement anti-inflammatoires.

Voici la recette traditionnelle de ce bouillon :

Pour préparer une tasse de bouillon, dans une petite casserole,

chauffez 1 c. à thé d’huile d’olive

et ajoutez ½ c. à thé de chacun des ingrédients suivants : curry et cumin

ajoutez 2 gousses d’ail écrasées

1 c. à table de jus de citron


. Versez sur cette base, 340 ml (12 oz) d’eau et laisser frémir durant 5 minutes ou jusqu’à ce que le liquide soit réduit à une tasse.

Vous pouvez consommer jusqu’à 3 tasses par jour.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 15:04

L'histoire du cordon violet (ou l'effet papillon ou le "nous sommes un")


Un prof avait l'habitude, en fin d'études, de donner un cordon violet sur lequel on pouvait lire :

"Qui je suis fait toute la différence" imprimé en lettres dorées.

Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi il l'appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.

Un jour, il eut l'idée d'étudier l'effet de ce processus sur la communauté, et envoya ses étudiants remettre des cordons à ceux qu'ils connaissaient et qui "font la différence".

Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :

"Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu'elle en remette un elle-même et ainsi de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats."

L'un des étudiants s'en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, mais qu'il appréciait.

"Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites, pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste. Accepteriez-vous que j'accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ?"

Le patron est surpris, mais répond "Eh bien, euh! oui, bien sûr..."

Le garçon continue "Et accepteriez-vous de prendre ces 2 autres cordons violets pour les remettre à quelqu'un qui fait toute la différence pour vous, comme je viens de le faire ? C'est pour une enquête que nous menons à l'université."

"D'accord"

Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte : "Il m'est arrivé un truc étonnant aujourd'hui. Un de mes employés m'a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir, "Qui je suis fait toute la différence". Il m'en a donné un autre à remettre à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi.

La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu'il y a une personne, une seule, à qui j'aie envie de le remettre.

Tu vois, je t'engueule souvent parce que tu ne travailles pas assez, que tu ne pense qu'à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir... mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j'aimerais que tu acceptes ce cordon violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais tu es un garçon formidable !"

Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer, son corps tout entier secoué de sanglots.

Son père le prend dans ses bras et lui dit : "Ca va, ça va... est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé?"

"Non, papa... mais...j'avais décidé de me suicider demain. J'avais tout planifié parce que j'étais certain que tu ne m'aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire. Maintenant tout est changé..."

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 14:48

Une autre des grandes Lois mentales est la Loi de Décontraction. 

Dans tout travail mental, l'effort se détruit de lui-même. Plus vous faites d'efforts, moins vous obtenez de résultats. 

En bien des cas les lois de l'esprit sont le contraire de celles qui régissent la matière. 

Toute tension mentale est condamnée d'avance à l'échec car, dès qu'elle se fait sentir, la fonction créatrice du cerveau s'arrête et il revient à ses vieilles habitudes. 

Quand vous tentez de forcer ou de précipiter mentalement les choses, vous paralysez votre puissance créatrice. 

Pour que votre esprit puisse se remettre à créer, il faut que vous le « dé-ten-diez » par un repos conscient. 

Pour effectuer tout travail mental, soyez détendu, procédez avec modérations, sans vous hâter, vous souvenant que l'effort se détruit de lui-même. 

Emmet Fox 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 13:53

Un mot de trop, une critique et vous voilà piquée au vif. Hypersensible, ne seriez-nous pas aussi susceptible ? Apprenez à réagir de façon calme et constructive plutôt que de vous vexer.


1. Contrôlez vos émotions

Ne vous laissez pas submerger, là est le premier challenge. Pour réussir à écouter ce que l’autre a à dire, il est important de maîtriser ses émotions. La respiration peut vous y aider. 
C’est une bonne technique qui a fait ses preuves dans la gestion du stress. Il suffit d’inspirer lentement, mais profondément, en gonflant le ventre, puis d’expirer en le rentrant. Elle permet de retrouver rapidement son calme. Le calme retrouvé, vous pouvez alors vous concentrer sur ce qui est exprimé (la critique, comme le reste…).


2. Prenez du recul

Second challenge: ne réagissez pas au quart de tour. Si vous ne parvenez pas à argumenter, le mieux est de prendre de la distance, le temps d’accueillir la critique: "J’ai bien écouté tes propos. Je vais y réfléchir et on en parlera plus tard." Une mise à distance utile pour ne pas dire n’importe quoi sous le coup de la colère (le recul vient avec le temps). Cela permet de voir la conversation sous un autre angle, et d’"entendre la critique". En cas de blocage, n'hésitez pas à demander l’aide d’un proche non concerné qui sera plus impartial que vous.


3. Apprenez à vous aimer

On est souvent susceptible parce qu’on manque d’estime pour soi. La moindre réflexion est perçue comme un manque d’amour de la part d’autrui. Il faut alors pouvoir apprendre ou réapprendre à s’estimer. Pourquoi ne pas commencer par dresser une liste de vos qualités ? On s’aperçoit vite qu’il y en a… Ceci établi, vous accepterez plus facilement les réflexions, même désagréables, d’autrui.

Merci à Hervé Magnin, psychothérapeute cognitiviste comportementaliste et auteur de "Susceptible et bien dans sa peau" et "C’est décidé, je m’aime", éd. Jouvence.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:04

passoires.jpg

 

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse.


Quelqu’un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

« Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires :

- Les 3 passoires ?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire.

- C’est ce que j’appelle le test des 3 passoires.

La première passoire est celle de la vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

- Non. J’en ai simplement entendu parler…

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.

- Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté.

Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain si elles sont vraies.

Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité.

Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non. Pas vraiment.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »



 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 10:36

Je suis hyper susceptible

Que ceux qui ne se sont jamais vexés lèvent le doigt ! Pour certains, toute remarque est un drame. D’où vient cette sensibilité et comment désamorcer cette souffrance ?

Catherine Marchi 
 

Pourquoi ?

Est susceptible celui qui est très sensible dans son amour-propre. Au cœur de cette « disposition à s’offusquer facilement » se trouve une fragilité narcissique.

Selon Christophe André, psychothérapeute comportementaliste, il existe trois familles d’hypersusceptibles :

- les timides, qui n’ont pas une estime d’eux-mêmes suffisante

 - les personnalités narcissiques, qui pensent être supérieures aux autres et avoir droit à un traitement de faveur

-  les sensitifs paranoïaques, qui se sentent persécutés.

Quel que soit le profil, le résultat de cette hypersensibilité est la souffrance.

D’après Christophe André, l’hypersusceptible est confronté à trois types de problèmes.

D’abord, il surveille son environnement et s’attache à découvrir tout ce qui peut évoquer le rejet ou la remise en question de ses capacités.

Ensuite, il donne un sens négatif aux signaux perçus alors qu’ils sont neutres (derrière ce sourire se cache une pointe d’ironie !).

Enfin, il est incapable d’utiliser des stratégies adaptées à la situation. Son attitude boudeuse et son agressivité l’empêchent de réagir efficacement.

Selon le psychanalyste Jean-Pierre Winter, l’hypersusceptibilité concerne ceux qui n’ont pas une image d’eux-mêmes suffisamment construite.

« Une réflexion blessante a le pouvoir de déchirer cette image et de porter atteinte à leur identité, d’autant plus que les personnalités narcissiques s’identifient à leur “image”. A la moindre vexation, un susceptible a le sentiment de n’être plus rien. Ce qui se profile à l’horizon de la blessure narcissique, c’est la mort. »

Autre point souligné par Jean-Pierre Winter : tous les reproches n’ont pas le pouvoir de blesser ; ils deviennent blessants s’ils expriment ce que s’adresse à elle-même la personne visée. « Plus l’autre appuie sans le savoir là où ça fait mal, plus la réaction est violente ! Quelqu’un qui ne se prend pas pour un égoïste se fichera d’être traité d’égoïste. En revanche, si c’est un reproche qu’il se fait inconsciemment, il en sera profondément vexé ! C’est ce sentiment d’avoir été dévoilé qui explique l’impact d’une simple parole. »

Le drame des hypersusceptibles est qu’ils n’arrivent pas à rire d’eux-mêmes. Parce qu’ils sont pétris de honte, de culpabilité et de désir d’autopunition, expliquent les psychanalystes. « Sans oublier un fort sentiment d’infériorité, précise Jean-Pierre Winter. Ou de supériorité, ce qui revient au même. Car si vous pensez être le meilleur, tout ce qui vous rappelle que vous êtes un parmi d’autres vous fait souffrir. »


Que faire ?


. Modulez vos réactions

Prêtez attention à votre fonctionnement psychique et, dès que vous vous sentez touché au vif, pratiquez la métacommunication (l’expression des émotions). Dites ce que vous percevez, exprimez ce que vous ressentez, dialoguez et demandez des explications à la personne qui vous a fait souffrir. 
Tenez-vous en aux faits : « Que se passe-t-il exactement ? »

                                                    « Pourquoi me dis-tu ça ? »

                                                    « Que me reproches-tu concrètement ? »



. Halte aux projections !

Afin de contrer votre tendance à interpréter les propos et les gestes des autres, vérifiez toujours si ce que vous avez perçu est justifié. Posez simplement la question :

« J’ai l’impression que tu m’évites depuis quelque temps, est-ce que je me trompe ? »

 


. Faites votre autoévaluation

Si votre susceptibilité vous rend la vie vraiment impossible, si votre blessure narcissique est profonde, ayez recours à un psy. En effet, seule une psychanalyse ou une psychothérapie analytique vous permettront de savoir de quoi vous vous sentez, inconsciemment, coupable et honteux.

. Conseils à l'entourage

Le repli du susceptible est une façon « inadaptée » de dire : « Je souffre car je n’ai pas été respecté ». Rétablir la communication avec lui permet de répondre à son SOS déguisé : « Depuis tel événement tu me fais la tête, tu sembles triste et ça me fait de la peine de te voir comme ça. Es-tu d’accord pour en parler ? »

Ne faites pas semblant de ne rien remarquer, car vous confirmeriez votre interlocuteur dans sa conviction de ne pas compter à vos yeux… Et n’hésitez pas à pratiquer l’autodérision. Constater que l’on peut plaisanter sur soi et que l’on n’en meurt pas aide à relativiser les choses.

Carnet psy 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 21:39

Il fut un temps où je vivais dans un petit studio. Je m'y plaisais, j'aimais cet endroit, c'était mon petit chez moi. C'était dans un endroit calme, proche de grands champs,... oui, j'y étais bien.

Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre, un jour, d'un des membres de ma famille, qu'elle était malheureuse de me savoir là.

- "Ha bon ????"

- "Oui, c'est tout petit, c'est horrible de vivre là."

- "Mais non, j'y suis très bien moi."

- "Si tu savais combien de fois j'ai pleuré en te sachant vivre là. ça m'a désespérée."

- ???

C'est dingue ! J'y étais super bien dans mon petit chez moi. Cette personne pleurait sur ma situation, alors que j'y étais heureuse ! Elle s'imaginait,... elle laissait son mental lui dire que "c'est horrible", et l'émotionnel suivait, et elle était déprimée, et elle voulait autre chose pour moi. Mais moi, j'étais heureuse.

Elle projetait sur moi une histoire qui n'était pas la mienne.

Elle, elle aurait sûrement voulu vivre dans quelque chose de plus grand, pour elle. Elle croyait pleurer sur moi, alors qu'elle pleurait pour elle-même.

Prendre conscience de ce genre d'attitude permet de s'en libérer. On est tous libres des choix que l'on fait. Une situation peut convenir à une personne, et ne pas convenir à une autre.

Prendre conscience de ce que nous, on a besoin pour se sentir bien. Et ces besoins peuvent changer au cours du temps. Et celui qui connaît le mieux la réponse, c'est toi-même.

Revenir en son centre est Amour et liberté.

Ornella

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 16:13

Je descends la rue...
Il y a un trou profond dans le trottoir : Je tombe dedans.
Je suis perdu...je suis désespéré.
Ce n'est pas ma faute.
Il me faut du temps pour en sortir.

Je descends la même rue...
Il y a un trou profond dans le trottoir : Je fais semblant de ne pas le voir.
Je tombe dedans à nouveau.
J'ai du mal à croire que je suis au même endroit.
Mais ce n'est pas ma faute.
Il me faut encore longtemps pour en sortir.

Je descends la même rue...
Il y a un trou profond dans le trottoir : Je le vois bien.
J'y retombe quand même...c'est devenu une habitude.
J'ai les yeux ouverts.
Je sais ou je suis.
C'est bien de ma faute.
Je ressors immédiatement.

Je descends la même rue...
Il y a un trou profond dans le trottoir : Je le contourne.
Je descends une autre rue...


" Le livre tibétain de la vie et de la mort " - Sogyal Rimpoché

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 21:32

M’exprimer... c'est la clé de l'Authenticité...

Me tromper... c'est un signe d'Humilité...

Me Risquer... c'est un pas vers la Liberté...

De dire Non... c'est un gage de l'Affirmation...

De m’isoler... c'est le seuil de l'Intériorité...

D’écouter... c'est l'itinéraire de la Vérité...

De m’interroger... c'est l'éclaircie de l'Incertitude...

De dire la Vérité... c'est le miroir de la Transparence...

De m’émouvoir... c'est l'ouverture à l'Émerveillement...

De Pleurer... c'est l'éclosion de la Sensibilité...

De Rire... c'est l'apanage de la Joie...

De Chanter... c'est le palliatif de la Tristesse...

De Prier... c'est l'abreuvement à la Source...

De Pardonner... c'est l'ultime pas vers la Libération...

De Remercier... c'est l'amorce vers la Gratitude...

De rêver... c'est l'ascension vers la réalisation...

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